Rare au Maroc, l’huile d’olive bat des records à l’export

Le Maroc est présent pour la deuxième année au salon Sol & Agrifood de Vérone du 22 au 26 mars prochain. 

De janvier à juin 2024, les exportations d’huile d’olive brute et raffinée ont atteint 8.498 tonnes, contre 4.859 tonnes durant la même période de 2023. Pendant ce temps, les prix se sont envolés cette année, et continuent leur trend haussier au niveau du marché domestique.. DR

Revue de presseDe janvier à juin 2024, les exportations d’huile d’olive brute et raffinée ont atteint 8.498 tonnes, contre 4.859 tonnes durant la même période de 2023. Ceci, alors que le ministère du Commerce a défini de nouvelles restrictions quantitatives à l’export. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 17/09/2024 à 20h42

En pleine sécheresse, les expéditions d’huile d’olive se maintiennent en 2024. En témoignent les chiffres de l’Office des changes. De janvier à juin 2024, les exportations d’huile d’olive brute et raffinée ont atteint 8.498 tonnes, contre 4.859 tonnes durant la même période de 2023, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du mercredi 18 septembre.

Pendant ce temps, les prix se sont envolés cette année, et continuent leur trend haussier au niveau du marché domestique. Les exportations aussi, en volume et en valeurs. Durant les 6 premiers mois de cette année, les expéditions d’huile d’olive ont atteint 634 millions de dirhams, contre 216 millions de dirhams, selon l’Office des changes.

«Or, un arrêté du ministère du Commerce, publié dans le Bulletin officiel (BO) en octobre 2023, a défini de nouvelles restrictions quantitatives à l’export. Une mesure qui devait en principe limiter les expéditions, assurer l’approvisionnement régulier du marché local et faire baisser le prix. Ainsi, une licence d’exportation préalable est exigée pour toute expédition de ce produit. Et ce, jusqu’au 31 décembre 2024», lit-on. Cette décision a été prise suite à la demande des professionnels du secteur représenté par l’Interprolive.

Interrogé par L’Economiste, Rachid Benali, président de l’Interprolive, a indiqué qu’une partie de l’huile d’olive sortie du pays cette année était une huile ayant un niveau d’acidité très élevé, et donc non destinée à la consommation directe mais à l’industrie. Et d’ajouter qu’«il y a eu également l’exportation d’une huile d’olives qui n’est pas demandée sur le marché national». Selon Benali, il s’agit de «l’huile extra vierge conditionnée, que les Marocains n’apprécient pas».

Le président de l’Interprolive, également président de la Comader (Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural), précise en outre que le volume exporté n’est pas très significatif. Autre raison avancée par Benali, la volonté des professionnels de ne pas perdre leurs parts de marché au niveau international, et de maintenir leur présence à l’étranger. Pour lui, c’est grâce à l’export que les professionnels ont pu tenir et «ce ne sont pas les 10.000 tonnes d’huile d’olive qui vont changer le prix au Maroc». Également cité par L’Economiste, Morocco Foodex, établissement public de contrôle et de coordination des exportations, dit partager l’avis de la Comader.

Par Lamia Elouali
Le 17/09/2024 à 20h42

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Seul les imbéciles vendent leurs huile d'olives... au rabais en plus, tandis qu'ils augmentent leurs prix dans le pays....

Le Maroc Vert comme jamais les marocains ne l'ont vécu. Notre pays est devenu une énorme exploitation pour remplir les poches d'une poignée d'opportunistes. Tout pour l'export, plus rien dans nos assiettes. À ce sujet, même bouder les produits par un hypothétique boycott n'est plus d'aucune utilité, puisque tout le marché est ailleurs, en dehors de nos frontières. Et quand l'éthique et la morale ne sont plus les régulateurs qui régissent les conditions de vie dans un pays, attendons alors la pluie, comme aiment le répéter nos gouvernants, pour espérer un litre d'huile d'olive par an sur la table à manger....et encore.

Le Maroc vert

De quel Maroc vert vous parlez dans nos marchés on trouves que le déchets des légumes et des fruits avec des prix très élevé le pauvre marocain N'arrive plus à remplir le panier ou le chariot

Ils sont forts ces responsables, ils trouvent toujours une explication qui les arrange.

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