Faut-il boire du café? Et surtout, dans quelles quantités convient-il d’en consommer? Une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique américaine Nature Microbiology, apporte sa réponse à ces deux questions fréquemment soulevées. Et d’après ses auteurs, plus besoin de limiter sa consommation de café au quotidien. Et pour cause, l’analyse des données du microbiome intestinal de 22.000 personnes a permis aux chercheurs de conclure que les personnes qui buvaient régulièrement du café se distinguaient par la présence en abondance dans leurs intestins d’un microbe spécifique, le «Lawsonibacter asaccharolyticus».
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Huit fois plus présent chez les personnes qui boivent du café que chez celles qui n’en consomment pas, ce microbe «est en animation suspendue, n’attendant qu’une tasse de café pour s’épanouir», explique Pr Tim Spector, l’un des auteurs de l’étude. Explication: le café est fabriqué à partir de grains fermentés qui comptent de nombreux «composés chimiques et phytochimiques sains susceptibles d’améliorer notre santé», précise l’étude.
«Cela nous donne un nouvel aperçu de la façon dont nous avons besoin d’une grande diversité de plantes dans notre alimentation pour nourrir correctement tous nos microbes intestinaux et en tirer des bénéfices pour la santé», poursuit le scientifique. Chaque tasse de café contiendrait ainsi 1,5 g de fibres «alimentant nos microbes intestinaux, qui produisent alors des acides gras à chaîne courte» et contribuent ainsi à améliorer la santé microbienne, mais aussi la forme des systèmes métabolique, digestif et immunitaire.