Située entre l’Atlas et l’Anti-Atlas, la ville de Taroudant n’a rien perdu de son authenticité grâce à un patrimoine préservé. Ancienne capitale impériale sous la dynastie des Saadiens pendant une année, le «fief de la culture amazigh et plaque tournante du commerce caravanier au XVIème siècle» ne regorge pas de monuments historiques, mais est doté d’un charme certain, qui s’explique selon Le Figaro par un «mélange d’authenticité et de slow life».
Pour explorer la ville, direction la medina à «l’atmosphère nonchalante», bordée de «7 kilomètres de murailles ocre ponctuées de 130 tours», qui a servi de modèle pour celle de Marrakech. Si l’architecture de la ville ne possède pas d’attrait particulier, le patrimoine ancien s’étant raréfié au fil de l’urbanisation, le quotidien français invite à pousser les portes pour «lever le voile sur des pépites» car à Taroudant, «le beau ne se dévoile pas d’entrée». Parmi les joyaux à découvrir, on cite notamment les maisons d’hôtes le palais Oumensour ou dar Zahia.
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Le soir venu, c’est sur la place Assarag qu’il convient de se rendre pour siroter un café avec les Roudanis et goûter à l’atmosphère de la médina. Et pour se déplacer dans la ville, un moyen de locomotion s’impose: la bicyclette, qui «pourrait être un bon emblème de Taroudant», note-t-on, tant les locaux ont adopté massivement ce moyen de transport. C’est donc à deux roues que Le Figaro conseille de flâner d’un bout à l’autre de la ville et surtout, de goûter au bonheur de prendre son temps. Autre conseil de voyage, faire ses emplettes au souk de Tamaloukt le dimanche où «les stands regorgent de légumes XXL de toutes les formes et de toutes les couleurs» et où l’on «hume aussi parfums d’épices et effluves caramélisés des pâtisseries».
Aux alentours de la ville, «la balade la plus classique mène à l’oasis de Tioute (…) superbe dédale de jardins où prospèrent herbes aromatiques et légumes, à l’ombre des palmiers», explique le journal qui vante aussi les charmes de la vallée des Cédrats, plus discrète, connue pour ses citronniers, et qui se déroule le long «d’un superbe canyon, où s’épanouissent aussi lauriers-roses et caroubiers». Ici, «la féérie des lieux inspirante», décrit Le Figaro qui conseille de prendre son temps pour admirer la région et faire un crochet par l’ancienne carrière de travertin utilisée pour la construction de la mosquée Hassan II de Casablanca, ou encore par la vallée d’Amagour aux collines plantées d’arganiers.
Enfin, s’ils ont quasiment tous disparu du périmètre intra-muros, «les jardins sont encore la signature de Taroudant, portés par des Roudanis passionnés», poursuit Le Figaro. On conseille la visite des jardins de l’hôtel Dar Al Hossoun imaginé par le duo de paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières, qui comptent près de 900 espèces des déserts et zones arides, ou encore les jardins du palais-musée du peintre chilien Claudio Bravo, conçu sur le modèle de l’Alhambra.