L’assemblée générale ordinaire de l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) s’est tenue ce jeudi 22 septembre 2022 à Casablanca. Presse écrite, presse digitale, presse régionale, radios privées... Plus de 80 entreprises ont pris part à cette réunion qui a porté sur la présentation des rapports moral et financier de l’association, ainsi que les questions relatives aux contraintes liées au secteur.
Les membres de l’ANME ont pu mettre en lumière les avancées réalisées sur ces questions. «Nous avons constaté les avancées que nous avons réalisées grâce au bureau, grâce au président Driss Chahtane et, évidemment, grâce aux adhérents qui aujourd’hui ont été très nombreux», a résumé Hassan Alaoui, membre de l'ANME, dans une déclaration pour Le360.
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En effet, cette association, née dans un contexte marqué par la pandémie qui a fragilisé la presse au Maroc, a pu faire avancer la discussion autour de plusieurs problématiques préoccupant les acteurs du secteur à travers 20 réunions tenues au cours des 12 derniers mois.
Parmi les grands axes abordés durant ces réunions, figuraient l’importance de la poursuite des différents travaux entamés par les précédentes commissions, l’accompagnement des investissements consentis au profit des entreprises de médias par le ministère de tutelle et la nécessité d’une réforme de la loi 13/90 relative au Conseil national de la presse et de la loi 13/88 relative à la presse et à l’édition, indique l’ANME dans un communiqué.
«Nous sommes sur une très bonne voie. Je suis très heureux d’exprimer mon espoir sur ce qui va se passer dans l’avenir», a fait savoir Hassan Alaoui. Et de souligner: «Il y a évidemment tout un chemin à parcourir, mais il y a surtout cette volonté de s’intégrer dans un contexte politique, économique, social et culturel du Maroc pour faire avancer la cause de la presse nationale, des journalistes et des métiers qui y sont incorporés.»