L’assemblée générale ordinaire de l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) s’est tenue ce jeudi 22 septembre 2022 à Casablanca, en présence de plus que 80 entreprises de presse. Cette réunion a été l’occasion de présenter et approuver les rapports moral et financier de l’association, et de se pencher sur diverses questions relatives aux contraintes liées au secteur.
«Lors de cette première assemblée générale, nous avons pu faire le tour des différents volets de l’activité de l’association de 2021 à 2022. Nous avons également discuté des rapports moral et financier. Le rapport moral a abordé les réalisations de l’association, l’état d’avancement et les enjeux relatifs au développement et à l’amélioration de la qualité de la pratique journalistique et qui visent à défendre le secteur formel du journalisme et des médias», a fait savoir le trésorier de l'ANME, Khalid El Horri, dans une déclaration pour Le360.
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Cette réunion a également été l’occasion de parler des futurs projets de l’ANME. «Le président de l’association, Driss Chahtane, nous a présenté la feuille de route pour la prochaine étape. Celle-ci a pris compte de la relation des acteurs du secteur avec l’Etat, car aujourd’hui on ne revendique plus des subventions, mais plutôt l’accompagnement de l’investissement et l’accompagnement des entreprises médiatiques formelles», a ajouté El Horri.
L’objectif de l’association, selon notre interlocuteur, est de permettre à l’ensemble des acteurs de l’écosystème de bénéficier de cet accompagnement. «Le secteur informel des médias compte plus de 800 personnes. Il est hors de question d’exclure toutes ces personnes du paysage médiatique», a-t-il noté, soulignant que la solution proposée par l’ANME est de mettre en place des groupements régionaux ou territoriaux afin de garantir l’intégration des entreprises et médias existants.
Khalid El Horri a, in fine, assuré que l’association continuera d'«œuvrer pour consolider la liberté d’expression et le respect de la liberté d’autrui».