Dix-neuf perquisitions ont eu lieu dans plusieurs communes de Bruxelles et trois à Charleroi au cours desquelles seize personnes ont été privées de liberté, a indiqué le parquet lors d'une conférence de presse.
Le principal suspect, toujours en fuite à la suite des attentats perpétrés à Paris le 13 novembre, ne figure pas parmi les personnes interpellées, a-t-il affirmé.
Aucune information n'a été divulguée sur l'identité des personnes arrêtées, ni sur les objets saisis lors des opérations, mais le parquet fédéral a souligné qu'il n'y avait pas, jusqu'à présent, d'explosifs ou d'armes.
Il a en outre expliqué que les éléments recueillis dans le cadre de l'instruction belge concernant les attentats de Paris nécessitaient une intervention policière dimanche soir.
Le niveau de la menace terroriste est porté à son maximum en région de Bruxelles-Capitale depuis samedi, soit une situation où la menace est ''imminente et sérieuse'', et demeure à 3 dans le reste du pays, ce qui correspond à une menace ''possible et vraisemblable''.
Le Premier ministre belge, Charles Michel, a indiqué dimanche à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité que la Belgique craint toujours des attentats similaires à ceux commis à Paris, précisant que les autorités sont à la recherche de plusieurs individus qui s'apprêteraient à lancer des ''offensives en différents endroits et en même temps contre la capitale''.
Les cibles seraient les lieux très fréquentés, les centres commerciaux et les transports publics, a-t-il précisé, relevant que le métro restera fermé ainsi que les écoles dans la capitale belge.