Il s’agit en l’occurrence de l'élévation, du fait de la chaleur ambiante, de la température des eaux du Grand Canal d'Alsace servant au fonctionnement de la Centrale, sachant qu’EDF a l’obligation, conformément à une décision de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), de faire en sorte que la température moyenne du cours d'eau ne dépasse pas 28°C en aval de la Centrale.
La mise à l’arrêt du réacteur a été opérée "de manière programmée en raison des conditions climatiques actuelles et pour respecter les autorisations de rejets thermiques dans le Grand Canal d'Alsace", a expliqué l’entreprise sur son site internet en faisant état de l’adaptation de la puissance du deuxième réacteur de Fessenheim à la chaleur ambiante.
Samedi en milieu de journée, trois autres réacteurs étaient à l'arrêt pour les mêmes raisons, deux à la Centrale du Bugey (Ain) et un à Saint-Alban (Isère), tous trois au centre-est du pays, a-t-on indiqué auprès d'un porte-parole d'EDF.