Le FMI vient de livrer ses recommandations aux autorités ivoiriennes pour consolider les avancées économiques enregistrées ces quatre dernières années. Pour Alain Feler du FMI, le pays doit approfondir les réformes touchant le climat des affaires, faire de l’investissement privé un moteur de la croissance, maintenir la stabilité macroéconomique, poursuivre l’amélioration de la gestion des finances publiques et, aussi, accroître la mobilisation des ressources internes. fratmat.info, qui revient sur cette information dans sa publication du 24 novembre, précise que ces recommandations du fonctionnaire du FMI ont été données à l’occasion de la présentation du rapport 2015 des perspectives économiques en Afrique subsaharienne, lundi 23 novembre à Abidjan.
Selon le conférencier, indique pour sa part le site abidjan.net, l’activité économique de l’Afrique subsaharienne s’est nettement affaiblie. Ainsi, une croissance d’environ 4% est attendue en 2016 contre 5% 2014 (FMI). Un recul de l’activité économique qui s’explique par deux facteurs principaux: le climat des affaires et le niveau bas des cours des produits de base. «Les huit pays exportateurs de pétrole de la région sont durement touchés, car la baisse des recettes d’exportations et les ajustements budgétaires pèsent sur l’activité économique», note Alain Feler.
De son côté, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Diby Koffi Charles, estime qu’au sujet de la Côte d’Ivoire, plusieurs faits devraient attirer l’attention des partenaires au développement, révèle fratmat.info, citant la croissance soutenue avec un taux de croissance moyen de 9% au cours de ces dernières années, le taux d’investissements allant jusqu’à 16% du Pib en 2014, la compétitivité de l'économie, l’intégration à l’initiative open government partnership (Ogp), la mobilisation de plus de 1000 milliards de francs CFA par le Programme national d’investissement agricole (Pnia) etc.
Enfin, pour Alain Feler, la forte croissance soutenue de la Côte d’Ivoire s’explique par trois aspects. D’abord, l’amélioration des politiques et des institutions, ensuite l’allègement de la dette et le niveau élevé des cours des produits de base (cacao) et, enfin, la politique monétaire accommodante et l’entrée des capitaux.