Cité par les médias algériens, le site qui a comparé 76 pays en examinant des facteurs de cyber-sécurité tels que les taux d’infection aux malwares, le nombre d’attaques malwares financiers, le degré de préparation aux cyber-attaques et la législation en matière de cyber-sécurité, révèle que "l’Algérie est toujours le pays le moins sécurisé au monde malgré son score en légère amélioration".
La même source note que "sans nouvelle législation depuis l’an dernier, il s’agit toujours du pays avec la législation la plus pauvre, avec seulement une loi concernant la vie privée en vigueur".
"L’Algérie a également obtenu de mauvais résultats pour les taux d’infection par des logiciels malveillants (malwares) avec 19,75% et pour son degré de préparation aux cyberattaques (0,262), précise la même source.
En effet, la comparaison se base en prenant en compte plusieurs facteurs de cyber-sécurité, notamment l’échelle de préparation pour gérer les cyberattaques, le taux des téléphones portables et d’ordinateurs infectés par des logiciels malveillants, le nombre d’attaques des programmes nuisibles aux finances, le pourcentage d’attaques Telnet, la proportion d’attaques par des cryptominers ainsi que la législation en matière de cyber-sécurité.
Selon le site Comparitech, l’Algérie arrive tout en haut de l’échelle des pays les plus exposés aux risques encourus par la navigation sur Internet, pour la deuxième année consécutive, malgré son score en légère amélioration.