Des centaines de policiers ont été déployés ce jeudi à Paris pour veiller à la sécurité dans le cadre d’une journée d’activités de plage urbaine honorant la ville israélienne de Tel Aviv. Des membres de la gauche et des militants pro-palestiniens avaient demandé l’annulation de la journée «Tel Aviv sur Seine», après les attaques d'extrémistes juifs en Cisjordanie ces dernières semaines.
Mais la mairie de Paris est restée ferme et a maintenu l'opération prévue dans le cadre de Paris Plages sur les quais de la Seine. Toutes les précautions ont été prises pour encadrer l'événement, objet de polémiques depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Quelques heures après son lancement, l'affluence était modérée. A la mi-journée, une centaine de personnes se promenaient ou s'étaient installées sur les transats sur les 200 mètres de quais de Seine qui accueillent cette opération d'un jour organisée jusqu'à 22h.
D'autres manifestants ont prévu un événement rival, «Gaza Plage» près de la cathédrale Notre-Dame. Une cinquantaine de militants ont déployé un drapeau palestinien géant et installé des stands d'information sur la chaussée. Scandant des "Palestine vivra ! Palestine vaincra !", certains portaient des t-shirt "Boycott Israël". Les forces de l'ordre, en tenue ou en civil, étaient présentes en nombre pour sécuriser les sites et les alentours afin d'éviter toute confrontation. Les accès à "Tel Aviv sur Seine" comme à "Gaza Plage" étaient contrôlés, avec sacs fouillés et visiteurs passés au détecteur de métaux.