La responsable des questions internationales au Pentagone, Mara Karlin, a reçu une délégation menée par le conseiller à la sécurité nationale irakien, Qassem al-Araji, pour discuter de "la coopération militaire à long terme" entre les deux pays, a indiqué le porte-parole du Pentagone, John Kirby, dans un communiqué.
Le ministre de la Défense Lloyd Austin s'est joint aux discussions pour "réaffirmer son engagement" à la poursuite de la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), a ajouté le porte-parole dans ce communiqué.
Alors qu'une cinquantaine d'attaques à la roquette ou aux drones piégés ont été perpétrées contre des intérêts américains (ambassade, bases militaires) depuis le début de l'année en Irak, Lloyd Austin a souligné "la nécessité pour les Etats-Unis et la coalition de pouvoir aider l'armée irakienne en toute sécurité".
Les discussions se poursuivront ce vendredi, notamment sur la mission des militaires américains déployés sur le sol irakien, alors que l'Irak est pris en tenailles entre son allié américain et son puissant voisin iranien, qui se livrent à une confrontation régulière sur son sol.
Lire aussi : Irak: Bagdad, 15 ans après l'invasion...
La semaine dernière, Moustafa al-Kazimi à Bagdad avait évoqué le futur "retrait des forces de combat d'Irak" avec l'émissaire de la Maison Blanche Brett McGurk.
Mais jeudi, la porte-parole de la présidence américaine, Jen Psaki, a souligné que le gouvernement irakien "souhaite que les Etats-Unis et la coalition continuent d'entrainer et d'aider son armée, d'apporter un soutien logistique (et) de partager son renseignement".
Le dialogue stratégique entre Bagdad et Washington doit accoucher d'un calendrier de retrait de la coalition internationale venue combattre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en 2014.
Quelque 3.500 soldats étrangers sont encore sur le territoire irakien parmi lesquels 2.500 Américains, mais la mise en œuvre de leur retrait pourrait durer des années.