Lundi 1e mars 2021, la présidente de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes. Une réponse pénale ferme à ce qui a été qualifié de "pacte de corruption" et qui implique pour la première fois sous la Ve République, une telle peine pour un ancien président.
Une sentence que Carla Bruni-Sarkozy a quant à elle qualifiée d' "acharnement insensé" sur son compte Instagram, en promettant, "le combat continue, la vérité fera jour".
Toutefois, Nicolas Sarkozy ainsi que Thierry Herzog et Gilbert Azibert, eux aussi condamnés, ont quitté librement la salle d’audience au terme de la lecture de la sentence, aucun mandat de dépôt n’ayant été prononcé, comme le rapporte BFM.
Par ailleurs, la présidente de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a également précisé que cette peine de prison ferme pourra être aménagée à domicile avec placement sous bracelet électronique. Des conditions de détention qui seront déterminées dans un second temps par un juge des libertés et de la détention.
Toutefois, rapporte le média français, cette condamnation pourrait ne pas être définitive, les parties disposant d’une période de dix jours pour faire appel et suspendre la procédure en cours dans l’attente d’un nouveau procès.