Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé lundi dans toute la France lors d’un 1er mai «combatif», marqué par quelques violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites, imposée par le gouvernement et voulue par le président Emmanuel Macron.
«C’est un gros 1er mai. Ce n’est pas un baroud d’honneur, c’est la contestation du monde du travail de cette réforme», s’est réjoui le leader de la CFDT Laurent Berger. «Ce 1er mai est un des plus forts du mouvement social», a renchéri la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Sans grande surprise, les tensions ont éclaté en cette journée de lundi à Paris comme dans plusieurs villes françaises, en marge des manifestations du 1er mai. Rapidement, sous la pression des forces de l’ordre, les cortèges ont dégénéré en affrontements avec des vitrines caillassées, des locaux saccagés, du mobilier urbain détruit, des voitures incendiées et des jets de cocktails Molotov contre les forces de l’ordre.
Ces dernières, composées de policiers, de gendarmes, de compagnies républicaines de sécurité et d’éléments de la force mobile n’étaient pas en règle, n’étaient pas en reste. Recourant, d’après les images publiées sur les réseaux sociaux, à un usage souvent excessif de la force, les forces de l’ordre ont multipliés les charges provocatrices, les interventions violentes, les gazages en masse et les matraquages en règle.
Un policier a été atteint par un cocktail Molotov et «souffre de brûlures supposées graves», a indiqué la préfecture de police (PP) de Paris. L’évaluation de ses brûlures, au visage et aux mains, est «en cours», a précisé à l’AFP une source policière.
Ci-après, un florilège des scènes de chaos ayant cours dans plusieurs villes en France, pêchées sur les réseaux sociaux, entre saccages, violences policières et démonstrations de colère des manifestants.