Gabon: la croissance est stable depuis 2010 selon OBG

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Revue de presseSelon le dernier rapport du cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG), l’économie gabonaise connaît une croissance stable depuis cinq ans. Le pays demeure attrayant pour les investisseurs.

Le 18/09/2015 à 16h02

Dans son dernier rapport, Oxford Business Group (OBG) a mis l’accent sur la croissance stable de l’économie gabonaise au cours de ces cinq dernières années, selon alibreville.com. Selon le cabinet: "L’absence de nouveaux gisements, la baisse de la production, ainsi que la réduction de moitié des prix du pétrole au cours de l’année écoulée, ont freiné les perspectives à court terme.".

Les autorités s’orientent davantage vers une diversification économique dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), tout en cherchant à développer d’autres sources de croissance, afin de réduire leur dépendance sur les exportations de pétrole». C'est ce que confirme Robert Tashima, Directeur éditorial pour l’Afrique d’Oxford Business Group, pour qui «si l’on tient compte des progrès réalisés depuis son lancement en 2009, le programme de diversification reste crucial dans le contexte actuel».

En clair, pour redynamiser son économie, le Gabon doit miser sur les investissements dans le secteur industriel, agricole et des infrastructures afin d’augmenter la valeur de ses produits agricoles et créer des emplois.

Et cela est possible du fait que, selon OBG, le Gabon dispose des atouts indéniables dont : des ressources naturelles diversifiées, un foncier accessible et un fort pouvoir d’achat des Gabonais.

Tous ces facteurs font que, selon Andrew Jeffreys, PDG d’OBG, cité par alibreville.com, «le pays reste très attractif pour les investissements étrangers. Le ralentissement des recettes d’exportation aura certainement un impact sur les dépenses du gouvernement à court terme, mais pour les investisseurs qui misent sur le long terme, les avantages restent évidents».

Seulement, et au delà de l’impact négatif de la conjoncture actuelle marquée par la baisse des cours du baril de pétrole qui impactera négativement le financement du PSGE, pour Madeleine Berre, ancienne présidente de la Confédération patronale gabonaise et ministre du Commerce, l’accent doit être mis sur le secteur privé. Pour cela, «la réforme fiscale est fondamentale pour encourager cette diversification économique. Il faut promouvoir l’entrepreneuriat et renforcer l’investissement dans l’éducation, l’innovation, l’agriculture et la santé. Le principal défi est de réaliser des réformes audacieuses et modernes».

Par Moussa Diop
Le 18/09/2015 à 16h02