La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le premier vice-Premier ministre, chargé de la Justice, Séraphin Moundounga, rapporte gabonactu.com dans sa publication de ce jeudi 8 octobre. « La criminalité qui exploite la fongibilité des frontières, aggravées par les évolutions technologiques, est devenue une menace sécuritaire multiforme dont les tentacules ne peuvent être contrôlées et anéanties par des actions cloisonnées de chaque Etat », a-t-il fait remarquer dans son allocution.
Pour lui, la mise en réseau d’organismes nationaux de lutte contre la corruption de l’espace sous-régional d’Afrique centrale et la synergie entres ces derniers constituent la clé pour combattre la corruption. Selon Gabonactu.com, le réseau qui sera mis en place s'appelera RINAC ( Réseau des institutions nationales anti-corruption d'Afrique centrale).Il permettra, entre autres, de renforcer les capacités de ses membres, d’accroître le partage de connaissances, d’informations et de bonnes pratiques. Tout ceci dans l'objectif de réduire l'impact de ce fléau qui ne cesse de prendre de l'ampleur.
Notons que cette rencontre devrait permettre aux experts des pays de l’Afrique centrale, de la CEA, de la Commission de la CEMAC, du Secrétariat général de la CEEAC, de la Commission de l’Union Africaine, de la BAD, du PNUD, de la Banque Mondiale, et d’autres institutions partenaires, d'examiner et de valider plusieurs documents dont un premier plan triennal pour le RINAC.
Ce plan qui couvrira la période 2015-2017, sera axé sur la création de la visibilité du réseau, l’établissement de sa crédibilité et le développement de ses dispositions institutionnelles. gabonactu.com rappelle que la deuxième édition du Rapport sur la gouvernance en Afrique, réalisé par la CEA, montre que la corruption est l’une des principales entraves au développement de l'Afrique en général et de l'Afrique centrale en particulier.