Pour 2016, le budget prévisionnel du CGC est en baisse de 11,6%. Une décision de son dernier Conseil d’administration, tenu récemment à Libreville, nous apprend gabonreview.com dans sa publication du 10 février.
En effet, le président du Conseil d’administration du CGC, Lucchéri Gahila, a notamment déploré le fait que l’établissement n’ait pas réussi à consolider son assise financière, comme le laissait présager la réforme de son cadre juridique avec la réintroduction des cargaisons de minerais et hydrocarbures dans l’assiette de la commission sur le droit de trafic maritime.
«Le budget de l’année 2016 doit couvrir, outre les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement, notamment l’acquisition de nouveaux outils de suivi et d’encadrement du trafic de fret aérien et routier», a-t-il expliqué.
Selon le site d’information, ce budget doit aussi couvrir les financements des études en cours pour la mise en place de l’observatoire multimodal, etc. Toutefois, gabonreview.com fait remarquer que le tableau n’est pas totalement sombre pour le CGC sur l’exercice de 2015. L’établissement se réjouit néanmoins de ses résultats opérationnels.
Dans ce sens, Lucchéri Gahila a noté la mise en œuvre de la réforme du cadre juridique, le perfectionnement du logiciel Bietec 2.0, l’organisation de la 6sixième réunion annuelle des mandataires et, le maintien du dialogue social en vue de la signature de la convention collective du secteur.
Rappelons que le CGC a pour mission de négocier avec les armateurs et les conférences maritimes, en vue d’une régularisation des taux de fret applicables au Gabon, et aussi de veiller à l’application effective des taux de fret homologues.
Il veille également à la mise en œuvre des mesures et mécanismes de réglementation du trafic et de rationalisation de la desserte maritime, et doit mener toute action ou étude en vue de l’harmonisation et de la simplification des formalités administratives et juridiques en matière de transfert.
Enfin, l’autre mission de cet organisme est d’encadrer le trafic maritime commercial par la gestion et le contrôle des droits de trafic relatifs à toutes les cargaisons maritimes générées par le commerce extérieur du Gabon, et aussi de veiller à la répartition des cargaisons.