Selon guineenews.org, le chef de la Délégation de l’Union européenne à Conakry, Gerardus Gielen, est revenu sur les différents programmes de développement dont la Guinée bénéficie au titre du Budget général de l’UE, de la Banque européenne d’investissement (BEI) ainsi que du Fonds européen de développement (FED).
Le responsable a indiqué qu’en 2015, «la coopération entre la Guinée et l’Union européenne a servi plusieurs domaines d’intervention».
Ces opérations ont porté sur les secteurs de la santé, des transports, de l’assainissement, la riposte contre l’épidémie Ebola, l’approvisionnement en eau potable, ainsi que la contribution à l’organisation des élections. L’appui à la décentralisation ainsi qu’aux réformes de la justice, des finances publiques et de la sécurité, sont aussi au programme. «Le tout pour un forfait de plus de 500 millions d’euros», résume guineenews.org.
En plus du portefeuille de coopération géré par la délégation de l’Union européenne, s’y ajoutent aussi les financements de la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le secteur de l’énergie. Ils ont atteint un montant de 125 millions d’euros à fin 2015. Le gros du montant a été destiné à la réhabilitation de plusieurs centrales hydro-électriques, le renforcement du réseau et l’interconnexion avec les pays voisins.
Dans le cadre de l’assistance européenne dans la lutte contre l’épidémie Ebola, l’institution affirme avoir presque doublé le décaissement par rapport à 2014. Cela fait partie des efforts d’accompagnement de la Guinée que ce soit, pour Ebola, pour le développement ou encore les réformes… «Au total, nous avions décaissé 75 millions d’euros. Donc, c’est du concret, ce n’est pas du vent», a expliqué Gerardus Gielen, repris par guinenews.org.
Quant aux perspectives, le chef de la délégation précise qu’en 2016, «on va continuer avec les programmes engagés l’année dernière avec le 11e FED». Il s’agira de maintenir le dialogue avec le gouvernement sur les réformes économiques et financières.
Pour le responsable, il est crucial que ces réformes dans les finances publiques continuent et que la lutte contre l’évasion fiscale se poursuit. L’objectif est que le gouvernement arrive à disposer de ressources nationales pour discuter de son programme de développement.