«Si nous sommes réunis ici pour célébrer ce projet remarquable, c’est pour développer et illustrer concrètement une solution de mobilité zéro émission», a affirmé Loïc Voisin, le président de HysetCo, start-up à l’initiative du projet.
D’une capacité quotidienne d’une tonne d’hydrogène par jour (environ 400 pleins de voiture), cette station, située à la Porte de Saint-Cloud, est la première à Paris à produire l’hydrogène directement sur le site.
Elle s’ajoute à trois postes de recharge déjà en fonctionnement en région parisienne, à Roissy, Orly et porte de la Chapelle, alimentés par Air Liquide. L’ensemble forme désormais le premier réseau français de distribution ouvert au public.
En finançant «à presque 10%» ce projet, la région Ile-de-France «veut être une région majeure du déploiement de l’hydrogène en matière de mobilité», a affirmé Valérie Pécresse, sa présidente.
Dès à présent, plus de 350 véhicules loués à des chauffeurs de taxis par HysetCo roulent à l’hydrogène en Ile-de-France, a expliqué Camille-Léa Passerin, directrice du développement de la start-up.
Avec cette station, cela «permet d’envisager de continuer à développer notre flotte», pour arriver à environ 600 véhicules à la fin d’année, a-t-elle ajouté.
HysetCo, détenue par Air Liquide, Toyota, Kouros et TotalEnergies, veut également développer son maillage pour que ses infrastructures soient prêtes pour les Jeux Olympiques 2024, a précisé Camille-Léa Passerin.
La start-up entamera dès le mois prochain la construction d’une future station au Bourget et compte sur «au moins 12 stations» en Ile-de-France pour 2024, selon Camille-Léa Passerin.
En septembre 2021, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait appelé la filière française de l’hydrogène à devenir «leader mondial».
Selon l’association France Hydrogène, jusqu’à 225 stations de recharge pour véhicules à hydrogène pourraient voir le jour en France d’ici à 2025.
