Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion présidée samedi à Washington par le gouverneur de la Banque du Mexique Agustín Carstens, le CMFI précise que "les séquelles de la crise (financière), les dettes élevées, la faible croissance de la productivité et les tendances démographiques restent des vents contraires dans les pays avancés, tandis que les déséquilibres intérieurs, le durcissement plus brutal que prévu des conditions financières et les répercussions négatives de l’incertitude qui règne à l’échelle mondiale posent des problèmes à certains pays émergents et pays en développement.
Il fait observer à cet effet que le commerce, l’intégration financière et l’innovation technologique ont apporté des avantages considérables, en améliorant le niveau de vie et en sortant des centaines de millions de personnes de la pauvreté, notant toutefois que la période prolongée de faible croissance a mis en avant les préoccupations de ceux qui ont été laissés pour compte.
"Il est important de veiller à ce que chacun ait l’occasion de tirer parti de l’intégration économique mondiale et des progrès technologiques", estime le comité.
Par la même occasion, les membres du CMFI ont réitéré leur engagement à réaliser une croissance vigoureuse, durable, équilibrée, inclusive et riche en emploi, en indiquant qu’ils vont utiliser tous les leviers de la politique économique (politiques monétaires et budgétaires, et réformes structurelles), individuellement et collectivement.
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre des réunions de printemps du Groupe Banque mondiale et du FMI qui se tiennent du 21 au 23 avril dans la capitale fédérale américaine
