Ce chiffre reste néanmoins largement inférieur à celui de 2015, où 44.760 demandes de protection avaient été enregistrées.
Le CGRA explique la hausse du nombre de demandes de l'année dernière par les "flux secondaires" entre pays européens, la présence en Belgique de diasporas, mais aussi par la "qualité" du système en termes d'accueil et de procédure.
La Syrie reste largement en tête des pays d'origines des demandeurs (3.702 cas), suivie de la Palestine (2.468) et de l'Afghanistan (2.030).
Il ressort du rapport que deux tiers des demandes en 2018 ont été faites par des hommes, avec une légère augmentation du nombre de mineurs étrangers non accompagnés (811) par rapport à 2017, mais près de quatre fois moins qu'en 2015 (3.099).
Sur les 23.443 demandes recensées l'année dernière, le CGRA a pris une décision concernant 21.159 personnes, avec l'octroi dans 49,1% des cas d'un statut de réfugié ou de protection subsidiaire.
Le rapport fait état en revanche d'un nombre record de retraits du statut à 217, en conséquence d'un élargissement des compétences du CGRA. Depuis septembre 2015, le Commissariat général au réfugiés et apatrides est, en effet, également chargé de décisions concernant les personnes condamnées représentant un danger pour la sécurité nationale ou la société.