Trois gendarmes ont été «assassinés» dans la nuit de mardi à mercredi près de Mopti, relaie le journal en ligne malien, Malijet. La publication, qui cite une dépêche de l’AFP, ajoute que ces forces de l’ordre, en mission, ont été tués par de présumés jihadistes.
Peu avant cette nouvelle, dans un discours télévisé lors du 55e anniversaire de l’armée malienne, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait rendu hommage à certains des vaillants soldats «qui ont payé de leur vie cet engagement patriotique». A en croire le Chef de l’Etat, leur sacrifice ne sera pas vain.
«Ce désir effréné de ceux qui s’avèrent être de véritables ennemis de la paix s’est heurté à la détermination des éléments de notre brave armée», a déclaré le Président malien.
Il estime que l’armée a su faire face et faire échec à la mise en œuvre sur grande échelle de la stratégie de ceux en face, faite d’actes asymétriques, ignobles et d’un coût énorme en victimes innocentes.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’accord de paix entre le gouvernement malien, les groupes qui le soutiennent et l’ex-rébellion de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).