Malgré l’accord de paix entre le gouvernement central malien et les rebelles du nord, et la signature du «pacte d’honneur» entre les mouvements rebelles et pro-gouvernementaux de la région, l’insécurité demeure au nord du Mali, comme le souligne le site d’information malijet.com qui titre : “Malgré les accords: ambiance de Far West au nord du Mali”.
Les assassinats et les ripostes sont le lot quotidien des régions du nord où «il est impossible de se déplacer entre les villes du nord sans une escorte à cause des éléments armés qui sèment la terreur sans être inquiétés». Dernières en date, l’assassinat d’un notable imouchagh dans la localité d’Intillit dans la région de Gao suivie par la riposte de cette communauté avec l’enlèvement de deux membres de la communauté adverse.
Cette insécurité touche également la force multinationale des Nations Unies au Mali, la Minusma, cible de mines et d’engins explosifs. Le 24 novembre courant, à 25 km de Tombouctou, l’explosion d’une mine avait entraîné la mort d’un membre du personnel civil de la mission, rappelle malijet.com. Suite à cet incident, le chef de la mission onusienne au Mali, Mongi Hamdi, s’est dit outré et a affirmé que «la Minusma ne se laissera pas intimider par ces attaques et demeure déterminée à soutenir le peuple et le gouvernement malien dans leurs efforts pour ramener une paix durable au pays», cite le site d’information.
Face à cette situation, certains craignent que le nord malien ne devienne un nouveau sanctuaire des terroristes, sachant que certains chefs des nébuleuses ont trouvé refuge dans cette région où terroristes et narcotrafiquants se mêlent