Peu après le départ de cette manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes, un pré-cortège de centaines d’individus vêtus de noir et cagoulés s’est constitué devant les organisations et collectifs ayant appelé à la mobilisation.
Arrivés au niveau de la station de métro Anvers, dans le nord de la capitale, ils ont dégradé une agence bancaire de la Caisse d’Epargne, qui a eu ses vitres étoilées.
Ils ont ensuite jeté des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation, boulevard de Clichy.
La voiture a été attaquée «à coup de barre de fer», a indiqué la préfecture de police de Paris.
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L’un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière.
Une «intervention des BRAV», du nom de cette unité controversée de policiers à moto, a ensuite «permis de faire cesser l’action et mettre a l’abri» les policiers présents dans le véhicule, a ajouté la préfecture, qui n’a fait état d’aucune interpellation à ce stade.
«Je condamne fermement ces attaques et apporte mon soutien aux policiers agressés et blessés», a réagi sur X (ex-Twitter) le préfet de police Laurent Nuñez.
Selon les organisateurs, des dizaines d’organisations, partis et syndicats, principalement de gauche radicale, 15.000 personnes participaient à la manifestation parisienne. Les forces de l’ordre n’ont pas encore communiqué leur propre estimation.
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