L’Etat mauritanien lance le chantier de dématérialisation des procédures des marchés publics. Les grandes lignes d’une feuille de route élaborée à cette fin viennent d’être présentées aux responsables de l’Autorité de régulation des marchés Publics (ARMP). La stratégie est portée par un Comité technique de suivi mis en place par l’institution, en partenariat avec une mission d’expertise, de consultation et d’étude de la GIZ. «Le principal objectif de cette mission est d’élaborer, avec les partenaires institutionnels mauritaniens, un cahier des charges du projet de mise en place d’une plateforme dématérialisée des marchés publics », rapporte-t-on dans les colonnes du portail d’information cridem.org.
Le travail des experts allemands portera sur trois étapes essentielles. La première est «la réalisation d’une étude pour définir et cadrer les composantes du système d'information des marchés publics, en tenant compte des besoins réels des différents partenaires et acteurs privés et institutionnels ». Il s’agira, en deuxième lieu, d’établir une planification de la mise en place de la nouvelle plateforme. S’en suivra, ensuite, l’élaboration d’un cahier de charges détaillé pour la réalisation des modules et la mise en place du Datacenter et du réseau. L’appui à l’évaluation technique et financière des offres pour réaliser le système est évidemment prévu.
Enfin, «la mission d’expertise allemande apportera assistance à l'ARMP jusqu'à la mise en œuvre définitive du nouveau système d’information», précise le site d’information.
Le chantier sera de longue haleine. A terme, c’est toute la procédure de des marchés publics qui devrait être dématérialisée, allant de la publication de l'avis d’appel d’offres à la facturation et paiement, en passant par l’envoi du dossier d’appel d’offres, la soumission des offres, l’attribution des marchés, et la prise de commande. «Il est attendu que ce dispositif renforce la transparence du système des marchés publics et participe à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de la commande publique », reprend-on auprès du média électronique, citant un communiqué de l’ARMP.