Nouvel indicateur US de risque "enlèvement", l'Algérie concernée

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Le département d'Etat américain a introduit, mardi, un nouvel indicateur de risque dans ses conseils aux voyageurs afin de communiquer plus clairement aux citoyens américains les risques d’enlèvements et de prises d’otages par des acteurs criminels et terroristes.

Le 10/04/2019 à 11h57

Le nouvel indicateur "K" (Kidnapping=enlèvement) "fait partie de notre engagement continu à fournir aux citoyens américains des informations claires et complètes sur la sécurité des voyages afin qu’ils puissent prendre des décisions de voyage éclairées", indique la diplomatie américaine dans un communiqué.

Le département d’Etat publie sur son internet des avis aux voyageurs pour tous les pays du monde, offrant des niveaux de conseil standardisés basés sur des indicateurs de risque établis tels que la criminalité, le terrorisme, les troubles civils, les catastrophes naturelles, la santé et d'autres risques potentiels.

Mardi, les avis aux voyageurs pour 35 pays ont été mis à jour pour inclure l’indicateur "K" du risque d'enlèvement et / ou de prise d'otages. Il s’agit, selon la même source, de l’Afghanistan, Algérie, Angola, Bangladesh, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Colombie, République démocratique du Congo, Éthiopie, Haïti, Iran, Irak, Kenya, Liban, Libye, Malaisie, Mali, Mexique, Niger, Nigéria, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Fédération de Russie, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Syrie, Trinité-et-Tobago, Turquie, Ouganda, Ukraine (dans l’est de l’Ukraine sous contrôle russe), Venezuela et Yémen. 

Le 10/04/2019 à 11h57

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Que penser de la non application de la legislation européenne 2008/944/PESC et de son Guide d'utilisation que ne respecte pas l'Algérie ? La politique de surarmement de l’Algérie pose aussi un autre problème à l’UE qui préoccupe les chancelleries de certains des États membres. Il s’agit du respect par ce pays de la Position commune 2008/944/PESC et de son Guide d’utilisation. Ce sont deux instruments uniques intimement liés qui dressent une liste de facteurs à prendre en considération lors de l’évaluation des demandes d’autorisation pour l’exportation d’armes. Ainsi un État membre n’est pas autorisé à exporter si le pays destinataire enfreint les principes posés par cette Position commune européenne. En l’espèce, en hébergeant, armant, finançant et soutenant diplomatiquement le mouvement séparatiste, l’Algérie ne respecte pas les critères 4 (risque de rupture de la paix régionale), 6 (soutien des activités terroristes) et 7 (risque de détournement du matériel exporté). Opacité des dépenses militaires Il faut bien relever en effet que depuis plus de quatre décennies, l’Algérie –et aussi la Libye– a doté le Polisario d’un arsenal important. Les séparatistes sont principalement équipés d’armes de fabrication soviétique et russe offertes par l’Algérie. Ils disposent de plusieurs unités blindées plus modernes (EE- 9-, BERDM -2), de véhicules de combat d’infanterie (PMP–Is, BTR-60), de lance–roquettes multiples (BM-21) et d’autochenilles. Ils possèdent également des missiles sol-air (SA-6, SA-7 Grail, Sa-8 Gerko et SA-9 Gaskin) utilisés pour abattre des avions F-5 marocains entre 1976 et 1991. Dans cette même ligne, le Maroc a mis en cause, en mai 2018, l’implication directe de l’Algérie dans des livraisons d’armes du Hezbollah libanais d’obédience iranienne au Polisario par le port d’Alger. A noter au passage que le Hezbollah est classé depuis la fin 2011 par les États Unis dans la liste des organisations terroristes …

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