Cette «fausse alerte» a été causée par des «chaussures suspectes» que cette passagère, en partance pour Casablanca sur un vol de la compagnie Royal Air Maroc, transportait dans ses bagages cabine. Il s'est finalement avéré qu'il s'agissait de chaussures de type «défilé de mode» qui «disposent d'un dispositif lumineux», a expliqué une source aéroportuaire.
Après avoir fait état de la mise en place d'un périmètre de sécurité au terminal Sud de l’aéroport «suite à la découverte d'un bagage suspect» ainsi que la suspension des enregistrements, Paris Aéroport est revenu plus tard pour annoncer, dans un tweet, «la fin du périmètre de sécurité» et la reprise progressive des opérations d'enregistrement, invitant les passagers à se renseigner sur leur vol en consultant un site Internet dont l’adresse leur a été communiquée.
Le périmètre de sécurité a été mis en place pour «lever le doute sur un objet suspect» à Orly Sud, a précisé Paris Aéroport, avant de signaler, par la suite, que «les activités ont repris une fois confirmation que celui-ci ne présentait aucun danger». «Il s’agissait d’une procédure classique liée à un bagage suspect», a souligné la même source dans un autre tweet.
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Selon les éléments rapportés par le journal Le Parisien, «les bagages cabine d’une passagère, qui devait s’envoler pour Casablanca avec la compagnie Royal Air Maroc, ont mis en alerte les services de sécurité. Ces derniers, qui redoutaient la présence d’un "dispositif de mise à feu", ont rapidement procédé à l’évacuation des halls A et B» et déployé un périmètre de sécurité à l’aéroport.
Les démineurs, arrivés sur place, ont découvert que «l’objet de toutes les craintes» n’était autre qu’une paire de «chaussures de mode connectées et dotées d’éléments lumineux», a ajouté la même source.
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«Selon plusieurs sources, la personne interpellée travaille en tant que journaliste dans un célèbre magazine de mode féminin», rapporte le journal français sans préciser s’il s’agit d’un magazine marocain ou français. «Cette affaire n’en est en fait pas une», a révélé, soulagé, au journal Le Parisien, Pierre Marchand-Lacour, sous-préfet notamment chargé de la sécurité de l’aéroport de Paris-Orly.
Interceptée au moment de passer les portiques de sécurité, la voyageuse a été placée en garde à vue. L’enquête a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne, toujours selon le Parisien. L’avion censé transporter la voyageuse a, lui, bien pris son envol pour le Maroc.
