Sénégal: l’OMVS va s’appuyer sur l’expertise marocaine pour gérer ses barrages

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L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) compte s’appuyer sur l’expertise marocaine dans la gestion intégrée du bassin du fleuve Sénégal. La gestion et la maintenance de l’ouvrage de Diama de l’organisation pèsent 50 millions de dollars par an.

Le 17/09/2015 à 15h10

Avec plus de 130 barrages, le Maroc dispose d’une expertise avérée en matière de gestion des ouvrages hydrauliques. Et les pays de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), qui consacrent annuellement plus de 27 milliards de FCFA (soit environ 50 millions de dollars) en gestion et maintenance de l’ouvrage de Diama, souhaitent bénéficier de cette expertise.

Selon le site lesoleil.sn du quotidien sénégalais «Le Soleil», Charafat Afilal, ministre déléguée marocaine en charge de l’Eau, qui s’est dit impressionnée par le modèle de gestion transfrontalière des eaux du fleuve Sénégal, a souligné que «le Royaume s’engage à apporter son soutien et son expertise dans la gestion des ouvrages hydrauliques de l’OMVS». Plus concrètement, l’engagement du Maroc se matérialisera par un assistance technique dans le domaine des études et du suivi des travaux en matière d’ouvrages hydrauliques communaux quatre Etats membres : Guinée, Mauritanie, Sénégal et Mali.

Dans le cadre de cette coopération, avance lesoleil.sn, «des ingénieurs de l’OMVS se rendront au Maroc pour s’imprégner des techniques de suivi des chantiers de ce Royaume qui se targue de suivre actuellement pas moins de quatorze grands projets de barrage en cours d’exécution».

Pour renforcer la coopération entre le Maroc et l’OMVS, il est prévu une collaboration entre l’OMVS et l’Agence marocaine des bassins hydrauliques et la mise en place d’un plan d’actions pour formaliser la contribution du Maroc dans la gestion intégrée du bassin du fleuve Sénégal. Selon les partenaires, la coopération entre les deux parties devrait couvrir divers aspects techniques : études, maintenance, supervision et suivi-évaluation des ouvrages hydrauliques.

Par Moussa Diop
Le 17/09/2015 à 15h10