Sénégal: Rabbah appelle à «aller vers plus d’investissements"

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Revue de presseDans une interview accordée au quotidien national sénégalais «Le Soleil», Abdelaziz Rabbah a évoqué la nouvelle dynamique des relations entre le Maroc et le Sénégal. Selon lui, il y a «un partenariat très avancé» entre les deux pays à travers une «nouvelle génération de projets de coopération».

Le 14/12/2015 à 20h56

«Le Maroc doit passer à la vitesse supérieure pour consolider ses relations avec le Sénégal à travers une coopération économique plus avancée. Les dernières visites de part et d’autre des deux chefs d’Etats ont ouvert des horizons très importants. Il y a des opportunités et il faut dépasser la logique des échanges commerciaux et aller vers plus d’investissements», a déclaré Abdelaziz Rabbah, ministre marocain de l'Equipement et du transport au quotidien "Le Soleil".

A son avis, le choix du Maroc comme invité d’honneur de ce deuxième Salon maritime de Dakar, est «une façon de dire que ces accords et ces intentions de partenariats doivent être mis en œuvre et passer à la concrétisation». Il note déjà l’existence d’«ingrédients essentiels» pour une présence très avancée pour l’un et pour l’autre dans chaque pays. «Il y a une certaine complémentarité et une certaine similarité entre les économies sénégalaise et marocaine. D’où la nécessité pour le Sénégal d’être présent dans le marché marocain et vice-versa».

Avec l’accompagnement de ses banques, qui dominent le paysage bancaire sénégalais, le Maroc compte renforcer ses investissements au Sénégal, notamment dans le domaine de l’économie maritime. «Nous sommes en train d’investir beaucoup d’argent dans ce secteur, notamment dans la pêche, les infrastructures et les services de transport et de logistique», a indiqué Rabbah, soulignant que le Maroc «veut devenir une plateforme incontournable à l’échelle internationale et régionale».

Il prône, par ailleurs, une connectivité africaine entre le Maroc et les autres pays du continent pour optimiser la logistique maritime qui coûte trop chère à l’Afrique, pour booster la croissance.

Par Abdelkrim Sall
Le 14/12/2015 à 20h56