"Nous voulons créer la paix entre Israël et les Palestiniens, nous y arriverons", a lancé M. Trump, tout en restant très évasif sur la façon dont il entendait aboutir sur un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.
Debout à ses côtés, M. Abbas a également prononcé une courte allocution à la tonalité plutôt optimiste. Réaffirmant son attachement à une solution à deux États, que le président républicain a un temps semblé remettre en cause, il a évoqué l'espoir d'un "traité de paix historique" sous la présidence Trump.
Se proposant d'être un "médiateur", un "arbitre" ou un "facilitateur" d'un processus "qui mènera à la paix", M. Trump a insisté sur le fait que les échecs passés ne rendaient pas nécessairement la tâche impossible.
"Dans ma vie, j'ai toujours entendu que l'accord le plus difficile à conclure était probablement celui entre les Israéliens et les Palestiniens. Voyons si nous pouvons faire mentir cette affirmation", a-t-il encore dit.
"Il ne peut y avoir de paix durable si les dirigeants palestiniens ne condamnent pas à l'unisson les appels à la violence et la haine", a-t-il par ailleurs souligné.
Cette rencontre intervient deux mois et demi après celle avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
A cette occasion, M. Trump avait pris ses distances avec la solution à deux États, référence de la communauté internationale depuis des décennies, mais avait aussi appelé à la "retenue" sur l'expansion des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.