Le responsable -dont l'identité n'a pas été communiquée- est un «fabricant expérimenté de bombes» et l'un des principaux dirigeants d'EI en Syrie, a déclaré la coalition.
«L'opération a été méticuleusement préparée afin de minimiser le risque de dommages collatéraux, en particulier tout préjudice potentiel pour les civils», a-t-elle précisé dans un communiqué.
«Aucun civil n'a été blessé au cours de l'opération et il n'y a eu aucun dégât occasionné aux avions ou aux biens de la coalition», ajoute-t-elle.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l'EI a vu son «califat» autoproclamé être renversé sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.
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Les partisans de l'EI mènent toutefois des embuscades contre les forces dirigées par les Kurdes et les troupes gouvernementales syriennes, tout en continuant à mener des attaques en Irak.
Le 3 février, le président américain Joe Biden avait annoncé la mort de l'ancien dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, qui s'était fait exploser au cours d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de jihadistes.
Son décès, ainsi que celui de l'ancien porte-parole du groupe avaient été confirmés par l'EI le 10 mars.
L'EI avait promis de venger la mort de son ancien dirigeant, appelant notamment ses partisans à reprendre leurs attaques en Europe en saisissant «l’occasion» du «combat entre croisés», en allusion à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, nouveau chef de l'organisation radicale sunnite, le troisième du groupe depuis sa création, a jusqu'ici peu fait parler de lui.