Les 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, sans assurer de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
"Ma joie devant ces progrès est teintée de déception", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, évoquant "ceux pour qui le changement climatique est déjà une question de vie ou de mort".
"Ils exigeaient un haut niveau d'ambition pour ce sommet. Et si beaucoup d'entre nous étaient prêts à faire, ce n'était pas le cas de tout le monde" a-t-il poursuivi, expliquant que "nous pouvons encourager, mais nous ne pouvons pas forcer les nations souveraines à faire ce qu'elles ne souhaitent pas faire. C'est finalement leur décision".
Lire aussi : Glasgow: à mi-parcours, la COP26 partagée entre louanges et désillusions
Il s'est toutefois dit "immensément fier" de l'accord conclu et de l'action du président de la COP26, le Britannique Alok Sharma.
"Il est incontestable que Glasgow a sonné le glas de l'énergie au charbon. C'est une réalisation fantastique et ce n'est qu'une parmi tant d'autres à la COP", a mis en avant Boris Johnson.
Nommer enfin charbon et pétrole s'est fait dans la douleur, l'Inde et la Chine parvenant au dernier moment, à atténuer encore la formulation en "réduction" au lieu de "sortie" du charbon, poussant Alok Sharma, en larmes, à présenter ses excuses au monde.
Dimanche, Alok Sharma a déclaré à la BBC que la Chine et l'Inde devraient "s'expliquer" sur cette décision.