Laurence Fishburne: «Ce que j’aime le plus au Maroc, ce sont ses gens»

Laurence Fishburne, star de Matrix: “ce que j’aime le plus au Maroc, ce sont ses gens”

Laurence Fishburne, acteur, réalisateur et producteur américain. (A.Gadrouz/Le360)

Le 03/12/2025 à 15h14

VidéoLe Festival international du film de Marrakech a accueilli, le 2 décembre, une star dont l’aura traverse les générations: Laurence Fishburne. L’acteur américain, inoubliable Morpheus de Matrix, a d’abord retrouvé le public marocain lors d’une conversation exceptionnelle, avant d’embraser le tapis rouge quelques heures plus tard, dans une apparition très attendue.

Le tapis rouge de la cinquième soirée du Festival international du film de Marrakech a pris des airs de mosaïque glamour, brassant styles, générations et horizons. Parmi les silhouettes les plus scrutées, Laurence Fishburne a immédiatement aimanté les regards et déclenché l’enthousiasme du public. Visage iconique de Morpheus dans Matrix, inoubliable Furious Styles dans Boyz n the Hood, et souverain Bowery King de la saga John Wick, l’acteur, réalisateur et producteur américain s’est prêté avec générosité à nos questions.

Interrogé d’abord sur la longévité de Matrix et son impact générationnel, la star se montre humble face à ce succès planétaire. «Je ne saurai expliquer ce phénomène. En tout cas, je suis très chanceux et béni d’en avoir fait partie», déclare Laurence Fishburne. «C’est un cadeau, la manière dont les gens ont embrassé ce film et tous ceux qui y ont participé. Je suis simplement reconnaissant d’y avoir été associé», ajoute-t-il.

Sa rencontre plus tôt avec le public marocain l’a particulièrement marqué. «Ils m’ont posé beaucoup de questions très intéressantes et tout le monde était bienveillant», dit-il, touché par la qualité des échanges. «C’est dans ces moments que je réalise que j’ai choisi le bon métier», confie-t-il.

S’il avoue ne pas encore connaître suffisamment le cinéma marocain, Fishburne ne cache pas son admiration pour le pays. «Je ne connais malheureusement pas assez le cinéma marocain», reconnaît-il, presque embarrassé. «En revanche, j’aime le Maroc: les gens, la culture, la musique, la nourriture… mais surtout les gens», conclut-il.

Par Ryme Bousfiha et Adil Gadrouz
Le 03/12/2025 à 15h14