30e sommet de l’UA. Sahara. Les faux «espoirs» du Premier ministre algérien

Ahmed Ouyahia, premier ministre algérien.

Ahmed Ouyahia, premier ministre algérien. . DR

Intervenant lundi 29 janvier au titre de l’examen du rapport du Conseil Paix et sécurité (Union africaine), le représentant du président Bouteflika, Ahmed Ouyahia, a émis l’espoir que «les deux parties coopèrent pleinement» avec le nouvel émissaire du SG de l’ONU pour le Sahara. Décryptage.

Le 29/01/2018 à 14h55

Alger est-elle réellement intéressée par un règlement politique du conflit saharien? C'est l'impression que l'émissaire du président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, a tenté de véhiculer dans un discours lu au nom de «Fakhamatohou» ce lundi 29 janvier, au titre de l'examen du rapport du Conseil Paix et sécurité, à l'occasion du 30e sommet de l'Union africaine, à Addis-Abeba. «Alger espère que les deux parties coopèrent pleinement» avec le nouvel émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, a-t-il lu.

Un discours qui, au fond, cache des pratiques peu saines de la part d'Alger, véritable obstacle à tout règlement politique de ce conflit plus que quarantenaire. Parlons clair, parlons vrai: si le processus de Manhasset, engagé en 2007, sur la base de l'offre marocaine d'autonomie, est bloqué depuis 2012, c'est en raison de la position contreproductive d'Alger et accessoirement du Polisario, dont elle continue de tirer les ficelles, prônant la thèse de «l'indépendance» quoique «irréaliste» et «irréalisable» de l'aveu même des Nations unies. L'ancien médiateur néerlandais Peter van Walsum avait en effet mis le doigt sur la plaie en déclarant, en 2008, que cette option était «irréaliste».

De qui le Premier ministre algérien se moque-t-il, alors? Une chose est sûre: Alger est «partie prenante» au conflit. Et ce n'est surtout pas la résolution 2351, adoptée fin avril 2017 par le Conseil de sécurité, qui dira le contraire.

Le conflit n'est pas tant avec le Polisario qu'avec Alger, qui continue de financer, d'armer et de soutenir diplomatiquement le Front séparatiste pour des raisons que tout le monde connaît.

Personne n'est donc dupe du jeu de marionnettiste auquel se livre l'émissaire de Bouteflika, ainsi que ses maîtres galonnés tapis au Club des Pins, à Alger. Ouyahia a poussé l'outrecuidance jusqu'à insister pour un rôle de l'UA dans les efforts de l'ONU. «L’Algérie considère que l’Union africaine demeure historiquement saisie de la question du Sahara occidental. L’Union africaine demeure politiquement saisie de ce même dossier, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU», a-t-il encore prétendu, à Addis-Abeba. Une prétention qui occulte mal une énième tentative algéroise insidieuse pour brouiller les pistes et aggraver l'enlisement d'une solution à ce vieux conflit.

Intervenant lundi 29 janvier, au titre de l’examen du rapport du Conseil Paix et sécurité, relevant de l’Union africaine, le représentant du président Bouteflika, Ahmed Ouyahia, a émis l’espoir que «les deux parties coopèrent pleinement» avec le nouvel émissaire du SG de l’ONU pour le Sahara. Alors pourquoi Alger fait-elle obstruction au règlement du conflit?

Au sujet du Sahara occidental, le Premier ministre a rappelé que «l’Algérie considère que l’Union africaine demeure historiquement saisie de la question du Sahara occidental. L’Union africaine demeure politiquement saisie de ce même dossier conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU», a affirmé Ouyahia, ajoutant que l’Algérie nourrit «l’espoir que le nouveau représentant personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental bénéficiera de la pleine coopération des deux parties pour le règlement de cette question, conformément aux résolutions des Nations unies».

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia s’est félicité ce lundi, au 30e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Éthiopie), des «avancées indéniables» réalisées dans le domaine de la paix et de la sécurité dans plusieurs régions d’Afrique, regrettant cependant la «persistance de foyers de crises et de tension sur le continent», rapporte la radio nationale.

Ouyahia a notamment souligné les «avancées notables» effectuées au Mali, avec lequel l’Algérie «poursuit une coopération exemplaire dans le suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation». «Nous encourageons les pourparlers qui se poursuivent entre les parties maliennes. Nous espérons aussi arriver à des solutions rapides en ce qui concerne l’intégration des éléments des mouvements, la mise en place des patrouilles mixtes de sécurité et l’administration des collectivités locales au nord du Mali», a affirmé le Premier ministre, intervenant au titre de l’examen du rapport du Conseil de paix et sécurité.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 29/01/2018 à 14h55

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Pauvre Algérie toujours dans les rêves elle qui couve ce soit disant [poliz] et qui brandi le slogan droit de l'homme, doit appliquer le respect de ce q'uelle pronne en donnant le libre choix aux séquestré de tindoufe de rester ou partir reJoindre leur famille au Sahara marocain, ma parole Ce sera le choc et la honte total pour Alger, de voir toute la population de tindoufe plier bgage et à toute vitesse,retourner à leur foiyer dont il ont la nostalgie ,quel sommeil profond !

celui qui est a l'origine de leur déracinement en 75, c.a.d. le boumedienne, il fera des bonds dans sa tombe. excusez ma subordination de l'historique hébreux mais il leur faudra, non le feu vert d'alger mais un MOÏSE des temps modernes pour leur faire traverser non comme le peuple hébreux la mer rouge mais juste ces coudés qui les séparent de leur mère patrie, pour cela il faudra beaucoup de soins car la plupart de ceux exilés forcés en 75 ne sont presque plus là l ne reste que les jeunes bien endoctriné et dressés contre le Maroc, oui il leur faut un train de 10 wagons bourré de psy

L'image de ce 1er ministre, qui à son âge s'affiche cigarette au bec, doigts colorés de nicotine, suffit comme intérêt que les sensés puissent lui accorder, mettez ce goudronné a coté de Monsieur Nasser Bourita et faites-vous votre propre opinion, y a pas l'infime rapport, le 1er tient a avoir l'air qu'il n'aura jamais, le second a tout pour rassurer et attirer ce qui est honorable

Pour Ouyahia. Il se croit le grand saint de cette Afrique du Nord. Il a oublié qu'il a été sous la botte de ses bienfaiteurs,qui ne sont que les Ghénouraux d'un France en perte de vitesse et mémoire. Que ce Ouyahia sache bien que le peuple Marocain n'a plus besoin de cette ouverture de leur frontière. Qu'ils les ferment a VIE, et cela nous permettra d'être tranquille. Leur rôle est d'inonder le Maroc de leur sale comprimés mortels. Et puis cette U/A, qui depuis sa création n'a jamais soulevé le problème des détenus dans les souterrains à Tindouf(que le régime colonialiste a rajouté à son ex-département. Franchement tous les responsables de cette Algérie doivent être examiné par des Médecins psycho.afin de déterminer le degrés de mentalité. Aujourd'hui, ils disent du bien, et demain ils nous insultent comme des petits gamins.(Pauvre peuple d'Algérie) Quant à l'affaire du Sahara, je lui dis que nous sommes dans notre SAHARA,malgré le trop d'armement offert au polisario qui avec lequel il renversera leur fantôme de Président qui est mort depuis longtemps. C'est une honte pour des Ministres qui jouent au cache-cache avec la réalité(pvs)

Quelle hypocrisie !! Il se figure qu'on va mettre notre Sahara entre les mains de certaines personnes corrompues , qui maintiennent la reconnaissance d'un entité factice , une coquille vide qui n'a pas lieu d'être , et ceci bien, que seuls 11 pays sur 54 Africains l'a reconnaisse actuellement .Drôle de démocratie ! ça fait réellement peur de leur confier un tel dossier .Quant à l'homme de paix en question ,il va falloir qu'il prenne quelques cours de théâtre pour que ça sonne vrai !

On attend rien d'un voyou et surtout qu'il n'a pas le droit de parler d'une térre marocaine

La mise en place des patrouilles de sécurité sont à placer en premier lieu chez notre voisine de l'Est Zanga-Pauvre qui est l'hébergeur, le formateur, et le fournisseur d'armes des terroristes de la région, avant d'aller voir ailleurs.

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