Comme le veut la tradition depuis plusieurs décennies, les élus de la région de Laâyoune, des notables des tribus, ainsi que des personnalités civiles et militaires ont suivi le discours royal à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte au Palais des congrès. Une salle comble pour écouter un discours qui permet un avenir encore plus prometteur pour nos provinces du Sud et, au-delà, les pays du Sahel, prolongement naturel du Royaume.
«C’est un discours qui insiste sur le sérieux et la mobilisation des moyens et des ressources nécessaires pour assurer une vie digne au citoyen marocain», s’est félicitée Leila Dahi, députée de Laâyoune et membre du Parlement panafricain. D’ailleurs, en cette dernière qualité, elle a loué les initiatives annoncées par le Souverain en faveur du développement de la région du Sahel.
«Le discours royal ouvre de belles perspectives dans notre pays, qui jouit de la paix et de la stabilité. Nous ne pouvons que nous réjouir pour l’avenir de notre pays», a affirmé pour sa part Ahmed Lakhrif, membre de la Chambre des conseillers et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères.
Pour sa part, Hayat Laârich, une autre des députés parlementaires qui ont à eux seuls la légitimité des urnes pour parler au nom des populations du Sahara, a salué les chantiers structurants annoncés par le Souverain pour ce qui est du transport entre le Maroc et le reste de l’Afrique atlantique. «Une grande dynamique pour un continent prometteur», a-t-elle confirmé.
Lire aussi : Un nouveau cap de développement en vue depuis le Sahara: les messages essentiels du discours royal du 6 novembre 2023
D’autres intervenants ont rappelé que le discours royal de ce 6 novembre 2023 est venu rappeler le grand rôle que joue la diplomatie nationale avec toutes ses déclinaisons: la diplomatie officielle, la diplomatie parlementaire ainsi que la diplomatie partisane et de la société civile.
Ils ont aussi été unanimes pour condamner à nouveau les agressions terroristes du Polisario qui avaient visé des populations civiles à Es-Semara, pointant par la même occasion le rôle de l’Algérie en tant que partie directement concernée par le conflit artificiel fomenté contre l’intégrité territoriale du Maroc.