À Rabat comme au Caire, le Maroc renouvelle son soutien à la Palestine

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a représenté le Maroc à la 162ème session du Conseil de la Ligue arabe le 10 septembre 2024 au Caire.

Le Maroc, par la voix du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a renouvelé sa solidarité constante avec le peuple palestinien ce mardi 10 septembre 2024 à Rabat, à l’occasion de la 52ème réunion du comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI).

Le 10/09/2024 à 18h37

«Le Maroc, dans ces moments pénibles et tragiques que traverse Gaza, reste solidaire avec le peuple palestinien», a déclaré, ce mardi, Rachid Talbi Alami à Rabat à l’occasion de la 52ème réunion du comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI).

A Rabat, devant les parlementaires du monde musulman, Rachid Talbi Alami a mis en relief l’apport du roi Mohammed VI à la tête du Comité islamique Al Qods. Le président de la Chambre des représentants, accompagné de son homologue de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, a détaillé les projets concrets menés par l’agence Bayt Mal Al-Qods, relevant du Comité Al-Qods présidé par Sa Majesté le Roi, pour appuyer la résistance des habitants de la ville sainte face à la colonisation et l’occupation israélienne.

Le président a par ailleurs déploré la frustration du monde islamique face à l’occupation des territoires palestiniens depuis l’incendie meurtrier d’Al Aqsa à Al Qods et la première conférence de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) en 1969 à Rabat. Il a d’autre part regretté l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures d’autrui, citant l’exemple de pays, allusion à l’Algérie, qui encouragent le «séparatisme».

Rachid Talbi Al-Alami a précisé que ses propos n’ont pas pour objectif «de présenter une vision déprimante de l’état du monde islamique. Au contraire, la région envoie de nombreux signes encourageants et certains pays enregistrent des réussites dont nous devons être fiers. Mais il s’agit plutôt de souligner la gravité des crises qui secouent un certain nombre de nos pays islamiques et les attaques auxquelles ils sont exposés. La faiblesse de la position du monde islamique face à tout cela pose question dans un contexte international de plus en plus complexe».

La réunion de l’UPCI à Rabat a coïncidé avec les travaux de la 162ème session du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenue le même jour au Caire et à laquelle le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a pris part. Ce conseil vise à examiner l’action internationale face aux politiques et aux mesures israéliennes illégales dans Al Qods occupée.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/09/2024 à 18h37