Abdelkader Boudraâ remplace Saïd Naciri à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca

Abdelkader Boudraâ, le successeur de Saïd Naciri à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca.

Le Parti authenticité et modernité (PAM) garde la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca, en la personne de Abdelkader Boudraâ. Il a été élu, ce vendredi 5 juillet, pour succéder à Saïd Naciri, actuellement incarcéré à la prison de Oukacha. Les détails.

Le 05/07/2024 à 12h28

Le successeur de Saïd Naciri à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca est Abdelkader Boudraâ. Il a été élu ce vendredi 5 juillet grâce aux voix de 28 membres sur les 31 que compte cette importante collectivité territoriale. Un seul membre s’est abstenu, et un autre n’a pas assisté au vote.

Président du Conseil d’arrondissement de Hay Hassani, Abdelkader Boudraâ a été coopté pour la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca par la direction régionale (Casablanca-Settat) de sa formation politique, qui devait le départager avec Kenza Chraïbi, présidente du Conseil d’arrondissement de Sidi Belyout.

La semaine dernière, l’autorité locale, en la personne du wali de Casablanca-Settat, avait déclaré avoir constaté la longue absence de Saïd Naciri, faisant ainsi écho à une décision du ministère de l’Intérieur datée du 20 juin. Par la même occasion, la wilaya avait annoncé l’ouverture des candidatures et la date du scrutin.

Pour rappel, l’Article 21 de la loi organique 112-14, relative aux préfectures et provinces, stipule que «le président et ses vice-présidents sont considérés en cessation d’exercice de leurs fonctions dans les cas suivants: le décès, la démission volontaire, la démission de plein droit, l’annulation définitive de l’élection, la détention pendant une durée supérieure à six mois, la cessation sans motif ou le refus de remplir leurs fonctions, pour une durée de deux mois et la condamnation en vertu d’un jugement définitif ayant conduit à l’inéligibilité».

C’est le cas de «détention pendant une durée supérieure à six mois» qui s’applique à Saïd Naciri, placé en détention préventive sur décision du juge d’instruction, en réponse à une requête du parquet, depuis le 21 décembre 2023, soit depuis près de 7 mois. L’ancien président du Wydad de Casablanca est poursuivi pour multiples chefs d’accusation dans le cadre de l’affaire dite du «Malien».

Par Rahim Sefrioui
Le 05/07/2024 à 12h28