La Coordination baptisée du nom d’Ahmed Khalil, ex-cadre polisarien enlevé il y a dix ans à Alger, passe à nouveau à l’offensive. Mais cette fois, en décidant d’internationnaliser cette affaire de disparition forcée. Premier pas dans cette escalade annoncée, un sit-in prévu ce jeudi 7 mars devant l’ambassade d’Alger à Madrid.
La famille et la tribu du disparu, "Rguibat Souaad", accusent les services algériens d'être à l'origine de l'enlèvement du leur.
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Ce développement majeur intervient suite à de longues et néanmoins vaines démarches entreprises depuis 2009 auprès de la direction du polisario, afin d’élucider le sort de l’ancien conseiller aux droits de l’homme, auprès de la chefferie du polisario.
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Sous la pression des sit-in observés durant tout février dernier, aussi bien devant le secrétariat national du polisario que devant la représentation du HCR, à Rabouni, Brahim Ghali avait promis, mi-février, de tirer au clair cette affaire, en fixant un délai de dix jours pour élucider le sort du disparu.
Environ vingt jours après, toujours rien. Le caractère dilatoire de la promesse de Brahim Ghali n'est pas à démontrer.
D’où cette nouvelle levée de boucliers chez la coordination d’Ahmed Khalil, qui prévoit de lancer également une campagne de sensibilisation auprès du Conseil des droits de l’Homme, à Genève, afin de pousser Alger à libérer Ahmed Khalil, ancien chef de la sécurité des camps de Tindouf, enlevé et (vraisemblablement) incarcéré à Alger.