Interpellé par le PAM sur l'affaire de la disparition en 1965 du dirigeant socialiste Mehdi Ben Barka, le ministre de la Justice Mustapha Ramid a rappelé que ce cas a figuré parmi les sept épineuses affaires dont l'Instance équité et réconciliation (IER), dissoute, ainsi que le Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH) ne sont pas parvenus à élucider.
"Je ne vois pas pourquoi vous adressez votre question au ministère de la Justice sachant qu'aucun dossier sur cette affaire n'est ouvert au niveau de mon département"', a répondu Mustapha Ramid au député PAMiste Mehdi Bensaid, auteur de la question. "L'IER et le CNDH ont examiné cette question en essayant de parvenir à la vérité dans le cadre de la justice transitionnelle", a affirmé le ministre.
Pour sa part, la députée USFPiste Rachida Benmansour a appelé le CNDH à dévoiler, dans son prochain rapport, toute la vérité sur cette question. Le positionnement nouveau du PAM sur la question de Mehdi Ben Barka a été interprété par certains milieux politiques comme un signal de solidarité avec l'USFP, son alliée dans l'opposition, qui a été l'un des grands perdants lors des récentes élections.