Al Adl Wal Ihsane refait surface pour mieux brouiller les cartes

Mohamed Abbadi, Secrétaire général d’Al Adl wal Ihssane.

Mohamed Abbadi, Secrétaire général d’Al Adl wal Ihssane. . DR

Revue de presseLe document rendu public par Al Adl Wal Ihsane se distingue par son ambiguïté, notamment sur des questions essentielles comme la position sur le Sahara marocain, le commandement des croyants, la monarchie parlementaire et le plafond du changement politique. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 15/02/2024 à 22h48

Le mouvement Al Adl Wal Ihsane a rendu public un document politique qui ne diffère pas des précédents. Aussi ambigu, il reste attaché à des positions figées dans le temps et dans l’espace. Dès le début, on découvre qu’il n’apporte rien de nouveau dans son contenu, voire dans son langage, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 16 février.

Cedit projet politique maintient le mouvement dans l’ambiguïté et la confusion. Mieux encore, ce document cache une orientation opposée au commandement. La Jamaa traine son manque de clarté dans des questions essentielles comme la position sur le Sahara marocain, la monarchie parlementaire et le plafond du changement politique.

Depuis les premières pages, ce document dramatise sa description de la réalité qu’il cherche à changer. En vérité, il en ressort un manque d’objectivité dans le diagnostic de la situation. Le document parle en effet de «la persistance des gouvernants dans les atteintes à la dignité de la personne et la confiscation des droits politiques, civils, économiques et sociaux» ainsi que de «l’autoritarisme rampant», du «déclin moral» et de la «faillite des politiques suivies». Pourtant, le Mouvement avait par le passé tenté d’expliquer, à maintes reprises, sa volonté de se transformer en parti et sa participation au jeu politique institutionnel.

Il considère que cette option n’est plus de mise. Selon lui, la Constitution n’accorde pas de pouvoir de décision aux gouvernements élus, le parlement est fictif et les élections falsifiées. En vérité, le Mouvement ne se définit pas comme un simple parti ou une opposition ordinaire mais comme un mouvement religieux, politique et opposé au commandement des croyants. Il s’agit donc d’un «document politique» ambigu issu d’une organisation politico-religieuse. Elle clame à cor et à cri qu’elle «ne monopolise pas l’islam» tout en l’utilisant en politique.

Par Hassan Benadad
Le 15/02/2024 à 22h48

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Il est temps d’interdire aux partis d’utiliser la religion comme tremplin politique. La religion doit relever uniquement de sa majesté, comme commandeur des croyants et seulement lui. La constitution parle de la liberté de chacun de pratiquer sa religion. Alors exécutons-nous . Vive sa Majesté bien aimée.

خاصنا شرح( إبن كثير) باش نفكو طلاسيم الميثاق .من الخيمة خارج مايل

depuis quand que des partis islam-politique respecte la démocratie,,? ils voudrais êtres élu démocratiquement, et après fini la démacratie, car pour eux la démocratie n'est pas islamique, on doit déclarer ces partis qui prône la charia hors la loi, rien de positif ne viendra d'eux, avec eux plus de liberté, on reviendra a l'a^ge de pierre, montrée moi un pays au monde musulman qui est gouverner par des islamiques ou vie la liberté, nada, walou, niet,

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