Le régime politico-militaire algérien est actuellement en négociations très avancées avec Cuba, dont l’armée a réussi à développer un système de brouillage des communications et téléguidages des drones, afin d’équiper les milices séparatistes du Polisario.
Dans son édition du vendredi 25 novembre, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dévoile, sur la foi de révélations de nombreux autres médias, que les généraux algériens ont chargé leur président Abdelmadjid Tebboune de mener discrètement des négociations avec Cuba afin qu’elle renforce les moyens militaires des milices du Polisario qui opèrent à partir du territoire algérien.
Il s’agit de fournir à ces milices les moyens de ne plus être détectées par les drones de l’armée royale marocaine, et d’échapper ainsi à l’efficacité et à la précision millimétrée des frappes des avions marocains sans pilote.
Al Ahdath ajoute qu’un groupement industriel cubain d’informatique et de communication a effectivement développé ces dernières années, et dans le plus grand secret, un système de brouillage anti-drones que les autorités de La Havane viennent de présenter à l’Algérie. Ils espèrent récupérer une part des 23 milliards de dollars que les généraux ont dépensé, privant le peuple qui manque de tout, pour les dédier à l’armement et à la corruption.
Toujours selon les sources d’Al Ahdath, des membres de la direction du Polisario, accompagnant une imposante délégation algérienne, se rendront bientôt à La Havane en vue de participer à la signature du contrat de fourniture dudit système de brouillage par lequel le Polisario espère contrer les drones de l’armée marocaine. Al Ahdath rappelle d’ailleurs les récentes commandes de l’Algérie auprès de l’Iran en vue de lui fournir des drones qui équiperont les milices séparatistes du Polisario.
De telles démarches à l’égard du Maroc ne sont pas sans inquiéter les pays occidentaux, et particulièrement les pays européens qui voient désormais en l’Algérie un pays qui sert clairement le même agenda que la Russie en Ukraine, et ce en menant une «guerre de l’énergie» contre son voisin marocain et l’Espagne.
Pour l’Europe, le régime algérien, en fermant le gazoduc Maghreb-Europe il y a un an pour priver le Maroc de gaz, tout en menant un chantage énergétique à l’égard de l’Espagne, n’est plus digne de la moindre confiance. Il serait même devenu un ennemi de l’Europe.
Une situation qu’Al Ahdath résume par une déclaration de José Manuel García-Margallo, actuel député européen et ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, selon lequel «il ne fait plus aucun doute que nous ne sommes pas actuellement amis avec l’Algérie. Nous avons un problème sécuritaire avec ce pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, car nul n’ignore que c’est l’Algérie qui est à l’origine de la création du terrorisme en Afrique, sans parler de l’immigration clandestine qu’elle compte détourner de l’Italie vers l’Espagne».