Le régime Bouteflika a certes l’habitude d’utiliser les moyens du contribuable algérien pour faciliter les safaris du chef du polisario, en mettant à la disposition de ce dernier et de ses seconds couteaux des avions long courrier, au détriment de la compagnie nationale d’Air Algérie, au bord du dépôt de bilan, et aux frais des 42 millions d’Algériens souffrant le martyre chaque fois qu’ils entreprennent des déplacements à l’étranger. Le360 n’a d’ailleurs pas manqué d’épingler cette dérive dépensière en y consacrant déjà un article sous cet intitulé significatif: "Alger prive la compagnie nationale d'un long courrier pour le mettre à la disposition du chef du polisario".
Cette fois, c’est le très luxueux jet privé d’affaires, de type Gulfstream, qui a été mobilisé par le régime algérien pour acheminer le président de la chimérique «rasd», Brahim Ghali, vers Pretoria, en Afrique du sud, où il participe ce lundi à une conférence hostile à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc.
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Le peuple algérien peut crever tranquillement, à la faveur de la crise financière chronique due au plongeon des cours de pétrole mais aussi et surtout à la gestion mafieuse des ressources du pays… La rue algérienne peut encore continuer de gronder contre ce régime algérien en déliquescence et en rupture de ban… Qu’importe aussi si le pays est menacé de basculer dans l’instabilité, le régime mafieux continue de regarder ailleurs et ne lésine sur aucun moyen pour faciliter les safaris des délégations séparatistes, à leur tête le président de la fantomatique «rasd».
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Pas besoin de vous édifier sur le jet présidentiel qui vient d'être mis à la disposition du chef de la bande séparatiste, le coût de cet appareil qui fait rêver les P-DG les plus exigeants en termes de confort suffit à vous éclairer sur ses vertus: 45 millions d’euros! Inutile de vous expliquer aussi qu’en aviation d’affaires, l’heure de vol coûte au minimum 2.000 €. Ceci ne couvre que les frais d’un aller simple, sans compter l'ardoise due à la mobilisation de tout un équipage algérien censé être au service de «fakhamatoho Bouteflika», si tant est qu’il puisse encore se déplacer…
Le régime algérien, qui semble livrer aujourd'hui ses derniers soupirs, veut à tout prix continuer de défendre le non moins moribond front séparatiste du polisario, isolé et banni par sa population en raison de sa corruption et la main de fer avec laquelle il continue de gérer les goulags de Lahmada-Tindouf. Cela éclaire sur une chose très importante: le soutien au polisario est plus important que la faillite du régime algérien. Les militaires, qui sont les véritables maîtres du jeu politique, et en dépit des guerres intestines qu’ils se mènent entre la faction du général déchu «Taoufik» et du chef d’état-major, Gaïd Salah, sont d’accord sur une seule chose: le soutien du Polisario contre le Maroc, quel qu’en soit le prix. Le soutien d’Alger au Polisario est le fondement le plus important des forces au pouvoir en Algérie. Celui qui semble l’oublier le paie cash, comme en atteste l’assassinat du président Mohamed Boudiaf le 29 juin 1992 à Annaba par un sous-lieutenant de l’armée algérienne.