C’est un revers cinglant qui vient frapper le petit groupe de pression londonien, toujours manipulé par le régime militaire algérien dans sa tentative de nuire au Maroc. Dans son édition du vendredi 28 mars, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le ministre d’Etat britannique au Commerce, Douglas Alexander, a clairement défendu la légalité des investissements projetés ou déjà initiés par les entreprises britanniques au Sahara marocain. Le ministre a aussi précisé qu’il n’y a «aucun obstacle» juridique ou extra-juridique à de tels investissements. Cette position est intervenue par écrit en réponse au courrier d’un député local connu pour son soutien au séparatisme, et à l’oreille duquel murmure le régime algérien.
Mieux, le lobbyiste de la cause perdue d’Alger a été rappelé à l’ordre par le ministre, qui lui a demandé de ne pas faire d’amalgame en tentant d’établir un parallèle entre les colonies israéliennes en Palestine, dont les produits agricoles sont interdits d’entrée en Grande-Bretagne en vertu du droit international, et le Sahara marocain, dont les produits sont légalement commercialisés. Et ce, même en Europe, nonobstant le diktat de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a été rejeté par tous les pays européens concernés par les échanges commerciaux avec le Maroc.
Les entreprises britanniques sont, selon Douglas Alexander, libres d’investir dans le Sahara marocain, précisant que Londres soutient «les efforts de l’ONU en vue d’aboutir à une solution politique juste et durable acceptée par toutes parties».
Selon Al Ahdath, la clarté de la position britannique est parfaitement conforme à la stratégie économique de Londres, qui a érigé le Maroc en partenaire de choix, en décidant, surtout depuis le Brexit, d’en faire un tremplin pour conquérir les marchés d’Afrique de l’Ouest.
Au fronton de cette stratégie, matérialisée par la signature et l’entrée en vigueur, en janvier 2021, de l’Accord de partenariat maroco-britannique, Londres et Rabat ont décidé de renforcer leurs relations économiques dans tous les domaines. Preuve en est le colossal projet de fourniture d’énergie propre à la Grande-Bretagne à partir du Maroc.
C’est dans ce cadre que la Grande-Bretagne a nommé, en janvier dernier, un envoyé commercial chargé du Maroc et de l’Afrique de l’Ouest. C’est le député travailliste de Chelsea et Fulham, Ben Coleman, qui a été chargé de cette mission, qu’il assumera à partir du Maroc.
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