"Des sources proches de l'industrie militaire russe révèlent que le Maroc aspire à l'acquisition du bombardier tactique Sukhoï-34 et du sous-marin Amur 1650 à propulsion diésel-électrique", indique Al Massae dans son édition de ce mardi 16 août.
"Le Maroc a des raisons pertinentes de se procurer des armes létales auprès de la Russie, notamment le SU-34 et le sous-marin Amur 1650, encore que l'exportation de ce sous-marin de quatrième génération ne débutera qu'en 2020", rapporte le quotidien, sur la foi de révélations faites par des experts en armement à des sites d'information russes.
Evoquant l'Amur 1650, la même source fait valoir que l'acquisition de ce sous-marin par le Maroc renforcera davantage les capacités navales de la Marine royale marocaine, d'autant plus que l'insubmersible russe est capable de porter des missiles Cruz".
S'agissant des SU-34, leur acquisition permettra aux Forces Royal Air (FRA) de préserver leur supériorité aérienne à l'échelle régionale, relève la même source, précisant que ces bombardiers tactiques russes ont fait leurs preuves dans le théâtre des opérations menées par l'aviation russe en Syrie.
L'Algérie, jusqu'ici "bon client" de l'armement russe, chercherait, quant à elle, à diversifier ses sources d'approvisionnement en armes, jetant cette fois son dévolu sur le marché chinois et les Etats-Unis, sans compter le marché français, rapporte encore Al Massae.
Des marchés où le Maroc est déjà fort présent et auxquels il compte rester fidèle, tout en s'ouvrant sur l'armement russe de pointe, aujourd'hui très sollicité de par le monde.