Aziz Akhannouch lance un programme de formation de 50.000 enseignants pour un budget de 4 milliards de dirhams

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Une filière de formation d’un total de 50.000 enseignants d’ici 2025, dotée d’un budget total de quatre milliards de dirhams, est née en vertu d’une convention signée ce lundi 13 juin à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Le 13/06/2022 à 14h24

«Sur instructions du roi Mohammed VI, nous avons mis au point, après une préparation de plusieurs mois, ce programme de formation des enseignants qui s’étalera de 2022 et 2025 afin de relever la qualité de l’enseignement au profit des cycles primaire et secondaire et ce, en accordant une indemnité incitative» pour chaque étudiant professeur, a déclaré le chef du gouvernement au terme de la signature de cette convention. Celle-ci a été signée par le ministre de l’Education nationale, du pré-scolaire et du sport, Chakib Benmoussa, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, et le ministre délégué du Budget, Fouzi Lekjaa. 

«Cette formation qui commencera dès la rentrée scolaire de 2022/2023 va nécessiter un important budget de quatre milliards de dirhams», a affirmé Chakib Benmoussa, indiquant que ce programme reposait sur quatre piliers. «Nous allons augmenter la cadence de formation des enseignants, après le bac, avec l’obtention d’une licence en veillant à ce que le niveau de cette formation de qualité passera de 9.000 enseignants actuellement à 50.000 d’ici 2025», a déclaré le ministre qui a expliqué qu’une commission de suivi de ce programme a été mis en place pour superviser les étapes et la qualité de l’enseignement liée à cette filière.

L’étudiant professeur admis pour la première année, «va percevoir une prime supplémentaire de 1.000 dirhams par mois et ce durant les trois années du cycle de la formation», selon le ministre de l’Education nationale.

Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur a remercié Aziz Akhannouch et Chakib Benmoussa pour leur précieuse «contribution dans la mise au point de ce programme de formation» qui s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi-cadre portant sur la réforme du système de l’éducation nationale.

La formation de ces enseignants sera assurée et encadrée par des compétences au sein des Ecoles nationales supérieures de l’enseignement et des Centres de formation des enseignants, a déclaré Abdellatif Miraoui. «Nous sommes tous d’accord pour dire que la question de la formation des enseignants est un axe fondamentale de la réforme du système éducatif car celle-ci va générer une croissance positive de l’ensemble des secteurs productif», a pour sa part affirmé Fouzi Lekjaa.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 13/06/2022 à 14h24

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Bravo,c'est un chantier socio-économique il faut absolument le réussir avec un suivi et une évaluation des résultats pour aboutir avec efficience, (tous les ministères sont concernés et doivent participer). Bon courage au gouvernement

excellente initiative! il s'agit maintenant de "bien" former et non pas de redonner cette formation à ceux qui l'ont déjà pris en main avec le fiasco établit ! ne parlons pas de l'ex ministre qui a mis à mort tout le système: heureusement que Miraoui a pu stopper l'hémorragie mais le chantier pour le réanimer est assez complexe et ne satisfera qu'une minorité! c'est normal que ceux qui trichent.... veulent continuer à tricher! la question qu'on pourrait se poser et que refuse les syndicats.... pourquoi ne pas évaluer ces formateurs ? c'est le mot clé: évaluer la qualité! et c'est une condition pour prétendre être formateur. et si refus d'être évalué... personne ne l'oblige a être formateur ! Autre chose quel établissement devra être sollicité pour cette mission? faudra bien choisir !

Il faut aussi instaurer le service civil, faire appel aux jeunes qui maîtrisent les langues étrangères, pour initier les élèves du primaire aux langues étrangères. Mettre en œuvre un système de collaboration souple permettant ainsi le recrutement des jeunes ou au moins les aider dans la poursuite de leurs études et en même temps profiter de leurs connaissances linguistiques pour préparer les écoliers.

Enfin, on vient de comprendre que pour avoir des élèves bien instruits au public, il était nécessaire (mais pas suffisant) d'avoir des professeurs bien formés. J'ai l'impression que pour ses réformes, Akhannouch suit assidument la politique française. Reste à connaître le contenu de cette formation! Si en plus, on arrête de céder les établissements publics au privé comme l'a fait l'ex ministre de l'éducation pour une école à Essaouira ,qu'on faisait des travaux d'urgence dans les écoles rurales délabrés , qu'on interdisait aux professeurs de conditionner les bonnes notes mérités au paiement de cours particuliers dispensés par les même professeurs et que les programmes de fournitures de matériels scolaires n'étaient pas détournés par des politiques, ça serait un sacré progrès.

Excellente décision. Je rêve d'un Maroc qui s'investit complètement dans l'éducation. Nous avons grand besoin de former nos jeunes par un enseignement de qualité. Et que les jeunes apprennent dès le bas âge le sens du patriotisme.

, c’est sa jeunesse! Une jeunesse bien formée est garante d’un avenir serein.Cette initiative de formation des enseignants garantie un bon recrutement et un excellent niveau dans les formations futures. Bravo

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