Le wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, multiplie actuellement les réunions avec les présidents des collectivités territoriales, les directeurs des directions et chefs de services, les responsables des services extérieurs des différents départements ministériels, ainsi que les gouverneurs des préfectures et provinces de la région.
Selon Assabah de ce jeudi 12 décembre, le wali cherche ainsi les moyens les plus à même de lui permettre de réunir un montant d’au moins 1,5 milliard de dirhams.
Mohamed Mhidia, qui en est actuellement à sa deuxième année de mandat à la tête de la wilaya de la région, s’est lancé dans une course contre la montre pour mobiliser les moyens nécessaires, pour financer les projets programmés et actuellement en cours, selon le calendrier arrêté.
Le wali cherche également à mobiliser des fonds pour honorer des contrats engagés par des Sociétés de développement local, liées aux collectivités territoriales par le biais d’accords dûment approuvés, afin de concrétiser les engagements qui n’ont pas encore été mis en œuvre dans le cadre de ces accords.
Le quotidien évoque plus particulièrement «les engagements étroitement liés au programme national de préparation à l’organisation de la Coupe d’Afrique 2025 et de la Coupe du monde de 2030».
Le wali, qui appelle tout ce monde à faire des économies, a constaté que «les budgets d’investissement et d’équipement programmés pour les années à venir ne suffisaient pas à cet effet, en raison de l’ampleur du programme de travail et de l’agenda complet qui nécessite, d’ici une année ou une année et demi, des milliards de dirhams de financement», indique le quotidien.
Concrètement, le gouverneur de la Région veille à accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de leurs programmes de travail et des programmes de développement des préfectures et des provinces de la Région.
Cela, en plus du grand Plan de développement régional (PDR) supervisé par le Conseil de Région, dont la valeur totale est estimée à 53 milliards de dirhams et qui porte sur la réalisation de 70 projets et programmes structurants.
Toutefois, poursuit Assabah, la plupart de ces programmes et plans se heurtent à un obstacle majeur: celui du financement, car les collectivités territoriales, dans le cadre de l’ingénierie financière qu’elles adoptent, s’appuient sur les financements des départements ministériels et du secteur privé dans le cadre de partenariats.
À défaut, elles ont recours à des emprunts pour s’assurer de liquidités, soit pour «assurer les engagements de financement», explique Assabah.
De ce fait, au fil du temps et en raison des retards dans la mise en œuvre des projets et programmes, dont la plupart ont trait à des questions vitales telles que l’eau, l’emploi, les infrastructures et le développement, l’encouragement de l’autofinancement des collectivités territoriales devient une urgence.