Casablanca: un élu du PAM accusé d’escroquerie

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Revue de presseKiosque360. Un élu du PAM à Casablanca aurait arnaqué des candidats à l’immigration, qui ont porté plainte pour escroquerie et émission de chèques sans provision. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 05/01/2023 à 21h34, mis à jour le 05/01/2023 à 22h11

Le procureur du Roi près du tribunal de première instance d’Ain Sebaa à Casablanca aurait reçu une plainte contre un conseiller communal de l’arrondissement de Sidi Moumen, l’accusant d’avoir arnaqué des candidats à l’immigration vers l’Europe. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 6 janvier, que le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête sur la base de cette plainte. Des sources indiquent que le conseiller communal, qui est aussi membre du bureau politique du PAM, a persuadé certaines personnes à Berrechid de pouvoir les acheminer vers l’Espagne contre de l’argent.

L’une des victimes lui a versé 25.000 dirhams puis 5.000 dirhams par virement via une agence de transfert. Il lui aurait versé, par la suite, 25.000 dirhams pour le compte de son ami qui désirait, lui aussi, faire la traversée vers le nord de la méditerranée. Le dirigeant PAMiste leur a donné rendez-vous mais il a disparu de la circulation.

Le quotidien Al Akhbar souligne qu'après plusieurs tentatives, les deux candidats à l’immigration ont réussi à le joindre par téléphone. Le faux passeur a usé de toutes les justifications possibles pour éviter d’être dénoncé et se retrouver devant la justice. Finalement, le plaignant, qui habite à Berrechid, s’est rendu à l’adresse de l’élu local à Casablanca où il a fini par rencontrer sa sœur qui l’a rassuré et lui a demandé d’accorder à son frère un délai supplémentaire.

Quelques jours plus tard, la victime est tombée sur la photo du dirigeant du PAM sur les réseaux sociaux, accusé d’escroquerie et de fraude. Le plaignant l’a alors contacté pour lui réclamer le remboursement des sommes qu’il lui avait versées. Acculé, le conseiller communal lui a remis deux chèques d’un montant de 50.000 dirhams, mais sans provision. 

Par Hassan Benadad
Le 05/01/2023 à 21h34, mis à jour le 05/01/2023 à 22h11

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Les marocains et marocaines candidats à l'émigration doivent comprendre une bonne fois pour toute que la vente de contrat de travail ou la promesse d'un visa pour l'Europe contre de l'argent ne sont que de pure arnaques fomentés par des escrocs qui profitent de l'ignorance de ces victimes. Vendre un contrat de travail contre de l'argent , ça n'existe tout simplement pas et c'est illégale dans les pays occidentaux. Ces sommes d'argent versées en pure perte auraient pu leur servir pour monter un projet au Maroc au lieu de remplir les poches de voleurs qui vont juste les appauvrir.

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