«Il s’agit de perpétuer la communauté de destin, des valeurs et de fraternité qui lie le Sénégal au Maroc, deux pays unis par des relations séculaires», a déclaré, dans son allocution d’ouverture, Latifa Echihabi, secrétaire générale de la CDG, devant une assistance composée notamment d’Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.
Le séminaire, placé sous le haut patronage conjoint du roi Mohammed VI et du président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a également vu la participation du président de l’Université internationale de Rabat (UIR), Noureddine Mouaddib, de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute - African Center for Peace Studies, ainsi que de Seynabou Dial, ambassadrice du Sénégal à Rabat. Étaient également présents plusieurs ambassadeurs, universitaires et étudiants de l’UIR.
Trois panels ont approfondi des thématiques portant sur «les échanges culturels et religieux multiséculaires», «le renforcement des connexions géopolitiques», ainsi que «les perspectives économiques entre le Maroc et le Sénégal».
Latifa Echihabi a rappelé longuement les relations historiques entre les Caisses de dépôt des deux pays, remontant à l’époque de Mamoun Tahiri, premier directeur général de la CDG en 1959. Elle a précisé que cinq accords de coopération ont déjà été conclus dans les domaines de l’épargne, de l’investissement, et d’autres secteurs clés. «Des défis titanesques restent à relever ensemble, notamment celui de l’emploi», a-t-elle insisté.
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Pour sa part, Seynabou Dial s’est félicitée du modèle exemplaire de coopération existant, tout en affirmant qu’il reste encore d’autres opportunités à explorer via des initiatives conjointes. Un constat partagé par Bakary Sambe, qui a souligné avec enthousiasme «l’histoire riche et profonde qui unit les deux pays».
Quant à Amal El Fallah Seghrouchni, elle a développé sa réflexion sur l’apport potentiel du numérique à cette coopération bilatérale, rappelant que «70% de la jeunesse africaine a moins de 30 ans». Elle s’est également interrogée sur «la place future de l’identité africaine à l’ère du digital», une question clé pour l’avenir des relations entre le Maroc et le Sénégal.
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