Le royaume "fait partie des pays qui ne sont pas exportateurs de pétrole ou de matières premières agricoles et qui mènent à bien leur restructuration", a expliqué Christine Lagarde.
Elle a aussi rappelé que le FMI a renouvelé pour la troisième fois une ligne de crédits de liquidités en faveur du royaume, qui, a-t-elle dit, "s’en sort assez bien".
La patronne du FMI a en outre évoqué les perspectives économiques en Afrique, tablant sur une amélioration de ces perspectives en 2017 et 2018. Elle a toutefois noté que "nous n’allons pas revenir aux taux de croissance d’avant la crise quand on se réjouissait de l’essor africain".
Mme Lagarde a aussi affirmé qu’en Afrique, il y a une mosaïque de développements économiques dans laquelle on a constaté une grande diversité de croissances, même dans les années qui ont précédé la crise.
Elle a, à cet égard, relevé qu’une quinzaine de pays africains ont figuré parmi les plus fortes croissances mondiales durant la dernière décennie, précisant qu’avec des taux annuels de 8 à 10%, ils rivalisaient avec les pays en développement du sud-est asiatique.