CJUE: le Parlement européen rejette les manœuvres des soutiens des séparatistes

Une session plénière du Parlement européen.. AFP or licensors

Le Parlement européen, qui a entamé les travaux de sa session plénière à Strasbourg, a rejeté une tentative de quelques soutiens des séparatistes d’inscrire à l’ordre du jour un débat sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.

Le 07/10/2024 à 21h24

Lors de sa session plénière, qui se déroule jusqu’au 10 octobre à Strasbourg, le Parlement européen a rejeté une tentative de soutiens des séparatistes d’inscrire à l’ordre du jour un débat sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.

La proposition, portée par le groupe de la Gauche, dont certains membres sont habitués des gesticulations s’abreuvant d’une idéologie qui n’est plus d’usage, a été rejetée par un vote majoritaire d’eurodéputés de tous bords politiques.

Ce camouflet, infligé aux séparatistes et à leurs maigres appuis, montre encore une fois l’isolement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) au sein des institutions de l’Union et de ses États membres, ainsi que des soutiens des séparatistes au sein de l’hémicycle européen.

Cette fin de non-recevoir intervient après la déclaration conjointe de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du haut-représentant de l’UE, Josep Borrell, qui ont réaffirmé l’engagement du bloc européen en faveur de davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe «pacta sunt servanda».

Cette déclaration, un acte politique rare qui souligne l’importance du Maroc et matérialise l’importance du partenariat de l’UE avec le Royaume, réitère la «grande valeur» que l’UE attache à «son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est de longue date vaste et profond».

Par Le360 (avec MAP)
Le 07/10/2024 à 21h24

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il faut boycotter toute collaboration avec le CJUE avec effet immédiat, en laissant la porte ouverte aux partenariats commerciaux. Il faut traiter séparément avec chaque instance suivant la prise de position. Ce qu a fait le CJUE est une stratégie familière dans les annales de la diplomatie, pour avoir une concession quelque part on ordonne une manœuvre par une instance en fin de mandat comme ça l explication devient impossible....et après l audience qui siégera vous repondera je n y suis pour rien et je n y peux rien faire......le même jeu la même stratégie avec de nouvelles figurines....

On dirait que la CJUE s’est trouvée une nouvelle vocation! Clairement, elle a un problème juridictionnel très grave. En effet, ces dernières années, elle prend de plus en plus des décisions politiques, au lieu de s’en tenir à son domaine de compétence qui est exclusivement juridique. Cela reflète le niveau de dysfonctionnement au sein des institutions européennes, qui n’hésitent plus à sortir des lignes prescrites à chacune d’elles. Dans le cas de la CJUE, les rôles commencent à s’inverser. N’est-il pas bizarre que le parlement et la commission européens se voient marcher dessus par une CJUE qui cherche à s’imposer, jusqu’au point de vouloir s’accaparer les pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif en même temps? Et on se demande pourquoi l’Union européenne est menacée d’autres «exits»!

Ce n est ni question de dysfonctionnement ni manque de compétence, les instances européennes se complètent suivant une feuille de route pour la réalisation de l objectif continental, ceci dit quand un pays extracommunautaire commence a gagner de l espace de manœuvre cela les dérange communément. Alors là ils décident de l instance la plus adequate pour jouer aux troubles fêtes d une manière fine et subtile dependant de la nature du pays en question. Là cette belligerence prendra de la densité et le dossier suit des canaux hiérarchique s d un simple blame aux boycott économique, jusqu'à l utilisation de la force par le biais des instances spécialisées dans le traitement des cas de ( désobéissance) ....le Maroc commence à déranger de par ses ambitions, son travail de fourmis, et ses rêves.

Quand t'as des magistras syndiqués et politisés , les paradoxes ne tardent pas à se voir au grand jours.Ces derniers idéologisés jusquà la moelle : Il n'y'à plus rien à esperer dans cet vaste machin où chacun voit midi à sa porte et si ça continue c'est l'éclatement et là c'est chacun pour sois . Tout celà date depuis au moins 60 ans encouragé par le wokisme et le progressisme teinté de rouge....

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