Lors de sa session plénière, qui se déroule jusqu’au 10 octobre à Strasbourg, le Parlement européen a rejeté une tentative de soutiens des séparatistes d’inscrire à l’ordre du jour un débat sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.
La proposition, portée par le groupe de la Gauche, dont certains membres sont habitués des gesticulations s’abreuvant d’une idéologie qui n’est plus d’usage, a été rejetée par un vote majoritaire d’eurodéputés de tous bords politiques.
Ce camouflet, infligé aux séparatistes et à leurs maigres appuis, montre encore une fois l’isolement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) au sein des institutions de l’Union et de ses États membres, ainsi que des soutiens des séparatistes au sein de l’hémicycle européen.
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Cette fin de non-recevoir intervient après la déclaration conjointe de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du haut-représentant de l’UE, Josep Borrell, qui ont réaffirmé l’engagement du bloc européen en faveur de davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe «pacta sunt servanda».
Cette déclaration, un acte politique rare qui souligne l’importance du Maroc et matérialise l’importance du partenariat de l’UE avec le Royaume, réitère la «grande valeur» que l’UE attache à «son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est de longue date vaste et profond».