Collectivités locales: une trentaine de présidents de commune révoqués

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Revue de presseKiosque360. Plusieurs dizaines d’élus locaux, dont des présidents de commune, ont été révoqués. Un bon nombre fait l’objet de poursuites pénales pour détournement de fonds ou falsification de documents officiels. D’autres ont été démis pour avoir changé de parti.

Le 08/11/2019 à 19h47

Le ministère de l’Intérieur vient de relever une trentaine de présidents de commune de leurs fonctions. Des dizaines d’autres élus locaux ont été traduits devant la justice sur initiative du même département. A fin octobre dernier, 82 cas ont ainsi été déférés devant la justice. Ces poursuites judiciaires concernent 33 présidents de commune, 15 vice-présidents et 34 membres de conseils locaux. Ils sont tous poursuivis pour actes contraires aux lois et règlements en vigueur portant atteinte à l’éthique du service public et aux intérêts de la commune, rapporte le quotidien Al Massae dans sa livraison du week-end des 9 et 10 novembre.

De même, d’après le quotidien, qui cite un rapporte du ministère de l’Intérieur, 21 élus et responsables communaux ont été déférés devant la justice pour des actes donnant suite à des poursuites pénales. Il s’agit notamment de «détournement de fonds» et de «falsifications de documents publics pendant l’exercice de leur mission». En parallèle, 26 autres présidents de commune et leurs adjoints ont fait l’objet de sanctions décidées par le Cour des comptes, pour des infractions liées au budget et aux affaires financières de leur commune.

Le même rapport, affirme le quotidien, précise que dans le cadre de l’application de l’article 70 de la loi organique relative aux communes, 27 présidents de commune ont été révoqués. Un autre président s’est vu appliquer les dispositions de l’article 71 de la même loi. Lequel article stipule: «La démission du président de ses fonctions, sa révocation ou sa démission volontaire emporte son inéligibilité à se porter candidat à la présidence du conseil pendant la durée restant à courir du mandat du conseil. Dans ce cas, le bureau du conseil est dissous».

En outre, souligne le quotidien, le rapport du ministère de l’Intérieur fait état de révocation de 84 membres des conseils des collectivités territoriales après avoir transmis leurs dossiers au tribunal administratif. Selon le même document, cité par Al Massae, 56 présidents et membres des conseils communaux ont été relevés de leurs fonctions en application des dispositions de l’article 64 de la loi organique relative aux communes.

Ce dernier article, rappelle le quotidien précise que «si un membre du conseil de la commune, autre que son président, commet des actes contraires aux lois et règlements en vigueur portant atteinte à l’éthique du service public et aux intérêts de la commune» ou «si le président du conseil commet des actes contraires aux lois et règlements en vigueur», le gouverneur de la préfecture ou de la province «peut saisir le tribunal administratif pour demander la révocation du membre concerné du conseil de la commune ou la révocation du président ou de ses vice-présidents du bureau ou du conseil de la commune».

Par ailleurs, souligne le quotidien, 81 autres membres de conseils communaux ont été révoqués pour avoir changé d’appartenance politique, se retrouvant ainsi en infraction à l’article 51 de la loi organique des communes et à l’article 20 de la loi organique relative aux partis politiques.

Par Amyne Asmlal
Le 08/11/2019 à 19h47

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Les élus locaux par la violence de leurs actes sur les consommation de ressources publiques et donc de violence contre le citoyen, ils oblitèrent la constitution de 2011 et sont un grand défi pour l'Etat. Par leur appétit pour le butin , la plupart des élus locaux sont des enemis du peuple et de l'Etat .

Les nouvelles prisons construites parmis les 36 en projet , elles sont magnifiques et conformes aux standarts internationaux. Il faut les remplir, dieu merci et espérons que les juges vont faire un petit effort pour soigner le travail.

La président de la commune de Sidi Rahal doit rendre des comptes. Si vous voulez construire un terrain il vous demande 40000 DHS bakchich.

Nous lisons seulement le nombre de ces responsables,sans savoir leur accusations,ni les villes concernées,ni le montant détourné. Le Peuple Marocain veut le retour des sommes détournées,leurs montants, sont elles versées à la Trésorerie Générale du Royaume. Sinon a bon les révoquer ? Nous voulons le retour de notre patrimoine,non leur emprisonnement. Si un Président détourne des millions de DHS,et qu'il soit emprisonné sans avoir rendu l'argent volé,là c'est irresponsable et flagrant. Quant il sort de prison il trouvera le butin volé qu'il gagnera avec la peine avec laquelle il a été condamné. D'ailleurs,cela fait plusieurs années que des mal honnêtes personnes pratiquent cette méthode honteuse. Le peuple veut le retour de l'argent volé, les terres spoliées non la prison Messieurs PSV

L'Etat confisque , une tŕès importante partie du butin en général...selon l'humeur du juge qui traite.

On veut des Noms !

CE QUI SE PASSE MAINTENANT AU MOYEN ORIENT VA ARRIVER AU MAROC SI ON NE TIENT PA COMPTE DE TOUS CES AVERTISSEMENT LE PEUPLE EN A MARRE ET NE CROIT PLUS EN CES ELUS QUI ONT TOU PRIS ET QUI SE SONT E?RICHIS SUR LE DOS DU PEUPLE COMMENT UN PRESIDENT DE COMMUNE QUI NAVAIT RIEN IL EST DEVENU MILLIARDAIRE LA COUR DES COMPTES NINFORME PAS LE PEUPLE DE CE QUISE PASSE ET NE PUBLIE JAMAIS DES RAPPORT CLAIRES POUR INFORMER LE PEUPLE AUCUNE POURSUITE JUDICIAIRE AUCUNE COMDANATION LA RICHESSE DU PEUPLE EST ALLEE DANS LES POCHES DES DIRIGEANTS POURQUOI LA COUR DES COMPTES NIFORME PAS LE PEUPLE ALORS TOUT LE MONDE EST AVERTI ET CE QUI ARRIVE MAINTENANT AU MOYEN ORIENT IRAQ LIBAN YAMEN VA ARRIVER NOUS DEMANDONS A SIDNA DINTERVENIR ET DONNER SES ORDRES POUR TIRER AU CLAIRE CETTE AFFAIRE DE VOLER LES DENIERS DU PEUPLE IL FAUT PUBLIER LES RAPPORTS DE LA COUR DES COMPTES ET REMETTRE LES DOSSIERS A LA JUSTICE POUR JUGER ET PUNIR SEVEREMENT CEST LARGENT DU PEUPLE QUI VEUT SAVOIR ET TOUT SAVOIR

Il faut aussi mettre ces salopards en prison, les forcer à rembourser l'argent détourné et faire annulé éventuellement tous les marchés frauduleux octroyés à des tiers.

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